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Notizie Tibet
Sisani Marina - 25 aprile 1996
ICT: REPRESSION CHINOISE INTENSIFIEE

L'intensification de la répression chinoise au Tibet a abouti à une suppression active du bouddhisme, une surveillance plus stricte des responsables tibétains et une augmentation du nombre de moines et religieuses emprisonnés, selon ICT (International Campaign for Tibet, Washington). ICT estime que les mesures prises par la Chine en juillet 1994 au Tibet sont les plus répressives depuis le décret de la loi martiale en 1989.

L'étude accuse Pékin d'avoir menti au rapporteur spécial de l'ONU sur l'intolérance religieuse, Abdel Fattah Amor, en novembre 1994, en prétendant que les membres du PC étaient libres d'avoir des convictions bouddhistes, et que les Tibétains de moins de 18 ans étaient autorisés à entrer dans un monastère. ICT constate depuis juillet 1994, date du 3ème Forum national chinois pour le travail sur le Tibet, une restriction massive du nombre de religieux et une intensification de l'endoctrinement politique dans les monastères. "Les moines, les religieuses, et leurs monastères sont la cible principale de cette répression étatique. Une écrasante majorité de religieux sont brutalement battus de façon routinière. Parmi les méthodes de torture employées, on compte l'emploi d'électrochocs, la pendaison par les extrémités, le bain prolongé dans l'eau glacée, des attaques par des chiens, des viols et des sévices sexuels," indique l'étude.

Plus de la moitié des 610 prisonniers politiques dans les geôles chinoises du Tibet au 1er janvier 1996 sont des religieuses et des moines détenus pour avoir critiqué la façon dont la Chine administre le Tibet, ou avoir distribué des documents jugés pro-indépendantistes, affirme ICT. Avant la "libération pacifique" par Pékin du Tibet en 1951, le pays comptait plus de 100 000 moines et religieuses. La répression du soulèvement antichinois de 1959 et la révolution culturelle qui suivit fit chuter à zéro le nombre officiel des adeptes du bouddhisme. Depuis, la Chine a dénombré offciellement 40.670 moines et religieuses en 1995, mais le journal officiel tibétain a ordonné que les "monastères surchargés liquident leur surplus", indique le rapport. La nouvelle politique chinoise menée au Tibet consiste également à interdire à tout responsable d'appartenir à la communauté bouddhiste tibétaine et même de détenir des photographies du Dalaï Lama, chef spirituel et temporel des Tibetains.

(Source: ICT, selon dépeche AFP) (TIBET INFO 25 AVRIL 1996)

 
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