SOMMAIRE: La seule opposition au Parlement européen à propos de la politique de développement des pays du Tiers-Monde est celle des Radicaux italiens. Il faut remplacer les aides alimentaires miséreuses de l'Europe par une réforme radicale des structures économiques et politiques de ces pays, incitée par la CE (10-07-81).

M. Pannella. - Monsieur le Président, depuis un an et demi notre Parlement est, en ce qui concerne le développement, presque unanime. Des conservateurs anglais aux communistes italiens, en passant par mon collègue Cohen et beaucoup d'autres, tout le monde est d'accord. Ils votent des textes très riches quant au nombre de pages. On y dit tout mais je crois, Monsieur le Président, que l'on y dit tout pour mieux cacher que, sur les choses importantes, même la gauche de ce Parlement est résignée et suit passivement la politique de la droite en matière de développement et de lutte contre la faim.

C'est donc, Monsieur le Président, pour souligner encore une fois les différences qui existent entre notre position et celle de presque tout le Parlement que, d'une façon ponctuelle, nous présentons quelques amendements... (Interruption de M. Herman).

Justement, Monsieur Herman, cela dépasse votre intelligence, comme bien d'autres choses. Je ne puis vous l'expliquer maintenant, cela prendrait trop de temps.

C'est donc seulement, Monsieur le Président, pour bien marquer notre position que nous proposons ces amendements. Nous nous abstiendrons, car cette proposition de M. Cohen est aussi stérile et inutile que celle qui a été précédemment votée par notre Parlement.