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Pannella Marco, G.U.C.E. - 15 gennaio 1990
mODIFICATION DES ARTICLES 86 ET 87 DU REGLEMENT

SOMMAIRE: Le Parlement européen discute l'opportunité de remplacer les huissiers en uniforme; Marco Pannella, s'opposant à une telle hypothèse, argumente que les remplacer par des énergumènes ne serait de toute façon ni opportun, ni nécessaire. (15-1-90)

Pannella (NI). - Monsieur le Président, il est évident que nous discutons ici parce qu'il y avait eu, de la part du Groupe socialiste, une tentative de baîllonner les parlementaires avec des propositions qui étaient celles de Jean-Pierre Cot.

Donc, Monsieur le Président, nous avions des propositions de la part de Jean-Pierre Cot, au nom du Groupe Socialiste, sur lesquelles beaucoup de députés allemands n'étaient pas d'accord, sur lesquelles l'ensemble des députés socialistes italiens n'étaient pas d'accord. Cette initiative arrogante du président du Groupe socialiste nous a obligés à un travail qui, toutefois, grâce à la modération, à la bonne volonté, au savoir-faire de notre rapporteur se termine pratiquement en queue de poisson.

Je pense qu'il faut se rappeler ce qui est à l'origine de cette histoire, ce qui est essentiel, c'est de comprendre que le meilleur défenseur de chaque député et des minorités, c'est le président et non pas la majorité du Parlement. Lorsque certains prétendent que c'est d'après la majorité du Parlement que doit être prise une décision, il est évident que, dans ce cas, ils mettent le président dans une position de mineur vis-à-vis du Parlement lui-même.

Nous devons nous rendre compte, Monsieur le Président, que nous vivons un début de législature très difficile. Les tracasseries auxquelles chacun de nous, sous le biais des réglementations de caisse ou financières ou autres, doit affronter sont nombreuses. Chaque jour, il y a une atteinte à la dignité du député. Par exemple, à propos des déclarations écrites visées à l'article 65, M. le Secrétaire général du Parlement, avec l'accord passif d'un Bureau élargi - au sein duquel les présidents de groupes sont heureux lorsque l'administration baîllonne et encadre d'une façon quasi militaire les députés sous l'excuse du bon ordre, a tout simplement dit que, pour déposer nos résolutions, nous devionsaller apposer nos signatures dans la salle numéro un tel. Nous avons dit que cela n'était pas possible. Au cours de la législature précédente, le Parlement a fait entre 14 et 16 déclarations politiques très importantes, qui ont contribué au prestige de notre Parlement. Je crois qu'il n'y en a même pas eu une seule au co

urs de cette législature.

Et que dire du personnel de sécurité? On veut ne plus faire appel à des huissiers en uniforme, qui se prêtent au décorum de notre Parlement, mais à des malabars qui seront peut-être plus costauds, mais qui seront habillés on ne sait comment. On pourrait tout aussi bien demander au service d'ordre de certains groupes présents ici de nous fournir des costauds qui savent maintenir l'ordre... Peut-être pourraient-ils aider le Secrétaire général dans ces cas? Je suis contre, je veux que ce soient les huissiers qui assurent notre sécurité. Je ne veux pas de flicaille parce que, dans ce cas, ce serait de la flicaille aux ordres d'une administration que nous ne pouvons plus contrôler.

En ce qui concerne l'article 87, sans remettre en cause le pouvoir des présidents de séance, je suis favorable à ce que le Parlement statue après toute décision.

Monsieur le Président, pour me résumer je ne pense pas que nos huissiers doivent être remplacés par n'importe quel type de personnel de sécurité. D'autre part, je crois que nous nous devons d'assurer la défense du député mis en cause en faisant statuer l'Assemblée après toute décision du président de séance. Pour toutes ces raisons, je voterai contre la résolution qui nous est présentée tout en remerciant la commission du règlement d'avoir refusé de se plier aux ordres d'un caporal, fût-il le président du Groupe socialiste.

 
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