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Tuca Vasile, Munteanu Tudor - 27 febbraio 1992
QU'EST-CE QUE LE PARTI ET QUE VEUT-IL ?
de Vasile Tuca et Tudor Munteanu

SOMMAIRE: Dans l'article qui suit, malheureusement représentatif du "style" d'une bonne partie de la presse roumaine, une nouvelle attaque - et le mot est faible - contre le Parti radical. Sans commentaire.

(TOTUSI IUBIREA nr. 7(76), Bucarest, 27 février - 5 mars 1992)

Le PRT est apparu sur la scène politique européenne comme une expression de l'intéret de plus en plus insistant d'imposer une doctrine sur laquelle pouvoir fonder le processus de fédéralisation de l'Europe. D'émanation francaise, se fondant sur les conceptions du président Francois Mitterrand, le PRT a des filiales dans plusieurs capitales européennes, celle de Budapest s'occupant de l'espace est-européen, et a pénétré, en Roumanie, dans les couches intellectuelles de Timisoara, Bucarest, Cluj, Sibiu, etc. Bien que le nombre d'adhérents dans notre pays soit relativement bas (envirron 100 personnes, parmi lesquelles des parlementaires, d'origine roumaine mais aussi hongroise), le PRT organise des actions afin de convaincre des adhérents à l'idée d'"organiser un Etat roumain sur le modèle fédéral", dans lequel le Banat et la Tranylvanie aurait une autonomie totale.

Les dangers pour l'Etat unitaire roumain résultant de l'activité du PRT, réside dans sa plateforme, dans sa structure supranationale, dans ses liaisons avec les services secrets hongrois et dans l'implication de ses membres ou sympathisants dans des actions anticonstitutionelles.

Emil IOVANESCU, citoyen roumain établi, par mariage, à Budapest, ancien président de l'Association "Pro-Tranylvanie" et du PRT, est en contact avec des cadres des services secrets hongrois. En mai 1991, Emil Iovanescu a servi d'intermédiaire faisant se rencontrer chez lui Iosif KISS, de la "Societatea Timisoara", Imre NAGY, journaliste à "Romania Libera" et Dumitru LUPASCU, citoyen francais d'origine roumaine, vivant à Timisoara, avec deux citoyens hongrois (l'un - cadre du Ministère de l'Intérieur, l'autre - journaliste). Ces deux derniers ont instruit les trois personnes venues de Roumanie à la collecte d'informations et à leur transmission à Budapest, sur l'ancienne Securitate, sur des personnes du SRI (Service roumain d'Information, ndlt), et particulièrement sur des officiers qui travaillent sur le problème des nationalistes hongrois, sur la situation actuelle des anciens officiers des service de contre-information militaire, qui ont été remis en activité, sur leurs affectations et sur leurs domaines d'

activité. Plus tard, Iosif Kiss a affirmé qu'il voulait procurer les photos des anciens officiers de la Securitate, photos qu'il a vu à la "Procurature" Militaire et au Comandament de la Garnison de Timisoara. Il a contacté, avec Dumitru LUPASCU, une personne de Timisoara, à qui ils ont demandé des informations du type de celles déjà mentionées, ainsi que des informations politiques et économiques.

Ces deux personnes ont précisé également à leur interlocuteur qu'ils voulaient qu'il les aide à rencontrer un officier d'aviation, à leur procurer les photos des anciens officiers de la Securitate, à louer des espaces commerciaux dans le district de Caras-Severin, et ils lui ont demandé de préciser sa position face au mouvement légionnaire et à la monarchie. Il est significatif également qu'au cours d'une discussion avec Iosif Kiss, IOSIF COSTINAS ait compris que les services secrets hongrois ne sont plus intéressés à subventionner la "Société Timisoara" parce qu'elle n'a pas d'échos dans la population, les actions de décembre 1990 n'ayant pas atteind leurs buts et Gheorghe Serban (le président de la Société Timisoara, ndlr) ayant été compromis et isolé.

Iosif Kiss, membre de la "Société Timisoara" et du PRT, doit etre signalé pour ses bonnes relations avec le journaliste de la revue hongroise "Pesta Kyrunk", (dont le journaliste) est supposé etre un agent des services secrets hongrois. Il a recu de cette personne la mission d'obtenir des informations sur la Société "Bucarest-Berlin" et sur le degré d'implication des personalités du gouvernement de Roumanie (dans cette société, ndlr). Iosif Kiss a affirmé qu'il possède des informations précieuses sur l'activité du gouvernement et sur le Parlement de Roumanie, qu'il s'est mis à la recherche des fiches des anciens organismes de la Securitate sur les membres du mouvement légionnaire en Roumanie et dans d'autres pays. Après avoir obtenu ces données, un membre du G.D.S. (Groupe pour le Dialogue Social) devra vérifier l'exactitude de ces données (en les comparant) avec celles qui existent au Comité des Juifs de Roumanie.

Iosif Kiss a relaté aussi que l'ingénieur Dumitru Lupascu détenait des données concretes concernant les relations du PRT avec les Brigades Rouges, la Mafia Napolitaine et le Mouvement Légionnaire à l'étranger.

Concernant les activités de caractère déstabilisateur en Roumanie, Iosif Kiss a relaté que meme si le PRT et le Service Hongrois d'Information ont renoncé aux services de Emil Iovanescu et de la Societe Timisoara, ils cherchent, à présent, de nouvelles modalités d'action, adéquates à la réalisation de leurs buts. En ce qui concerne des activités d'information en faveur du PRT, (on nous a aussi) signalé Mihai HAIDAUI, de Rom-Telecom-Timisoara. Celui-ci, sympatisant du PRT (et membre de l'Association 16-17 Décembre et de la Société Timisoara), a continué à utiliser quelques-uns des circuits utilisés à cette fin par la Securitate et non détruits, auxquels il avait accès, pour intercepter des conversations téléphoniques. D'après les affirmations d'un avocat de Timisoara, H. M. intercepte les conversations des parlementaires de (la région de) Timis mais aussi d'autres personnes.

Le PRT diffuse, par ses propres moyens, la revue "Radical Letter" et d'autres matériaux de propagande, toutes pour soutenir l'idée de la fédéralisation de la Roumanie, la restauration de la monarchie et l'extension des droits des minorités, principalement de la minorité hongroise. Dans la revue mentionnée, les adresses des membres du PRT de notre pays sont publiées afin de les populariser et de faciliter les contacts entre les hommes intéressés par l'action transnationale et les représentants du parti.

 
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