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Partito Radicale Centro Radicale - 28 ottobre 1999
PE/Débat sur le Budget de lUnion européenne pour lan 2000/intervention de M. Gianfranco DellAlba

Strasbourg, le 26 octobre 1999

DEBAT SUR LE BUDGET DE LUNION EUROPEENNE POUR LAN 2000 INTERVENTION DE GIANFRANCO DELLALBA

DellAlba (NI). Monsieur le Président, je voudrais tout dabord, très chaleureusement, avec beaucoup de respect pour le travail quil a fait, féliciter et remercier le rapporteur pour ce projet de budget courageux et novateur par beaucoup daspects. Le mérite du rapporteur est donc de lavoir réalisé par une procédure budgétaire qui sest dailleurs déroulée dans la plus grande tranquillité, même si le Parlement est en train de lancer un défi important au Conseil, et je pense que ce défi mérite dêtre relevé. Je parle évidemment des perspectives financières et de la nécessité pour lEurope de se montrer digne du rôle quelle veut jouer dans le monde, de ne pas faire une politique dapothicaire avec le budget de lUnion. Nous avions, en 1999, un budget je le dis à Mmes et MM. du Conseil en particulier, je le rappelle parce que cest une affaire qui nous concerne tous - nous avions, en 1999, Madame la Commissaire, un budget de 96 milliards deuros. Cette année, qui est une année-clé, avec la guerre du Kosovo, les événemen

ts à Timor, les tremblements de terre en Turquie, les engagements dune Union qui se veut plus responsable sur la scène internationale, le Conseil nous propose un budget de 92 milliards, soit 4 milliards de moins que le budget de lannée précédente. Les perspectives dÉdimbourg nous fixent un plafond toujours plus élevé et le Conseil nous donne un budget toujours plus réduit, ce qui fait quil faudra rogner sur les actions en matière de développement, par exemple, de droits de lhomme et beaucoup dautres actions, pour financer les priorités quon se fixe, et ce nest pas de notre faute si lEurope est le grand argentier de la politique étrangère. Nous allons payer là où dautres font de la politique et jespère que cela va changer. Donc, notre Parlement fera bien, jeudi, de vous demander daller au-delà de ces perspectives financières. Nous voulons financer la reconstruction au Kosovo ? Très bien. Nous voulons aider à lintégration de la Turquie, également en subvenant à ses besoins immédiats et dramatiques ? Nous avons

une nouvelle nation qui se place sur la scène internationale après tous les massacres qui ont eu lieu ? Eh bien, finançons ces politiques, de grâce. Nous avons un accord interinstitutionnel qui nous permet, lorsque des événements exceptionnels le demandent, daller au-delà des perspectives financières, faisons-le. Ce sera un milliard et demi deuros de plus. Ce sera toujours moins que le budget 1999, mais je pense que les citoyens européens comprendront très bien que cet effort est non seulement logique, mais parfaitement possible au niveau des budgets de nos États membres. Donc, nous faisons bien de procéder ainsi et je pense que le Parlement devrait aller jusquau bout en demandant, le cas échéant, le recours à lancien article 203 du budget. Deux mots sur les BAT. Je pense que là aussi nous faisons preuve de beaucoup de pragmatisme. Je remercie beaucoup le rapporteur. Nous avons une solution intérimaire qui, je pense, nous permettra, grâce au dialogue avec la Commission, de nous mettre daccord sur une soluti

on définitive. Je signale cet aspect pragmatique de notre rapport de lannée 2000 et je le compare à des politiques un peu plus jusquau-boutistes dans lesquelles on faisait table-rase des minis budgets et où on se retrouvait avec mille ou deux mille BAT quon ne pouvait pas gérer parce quentre-temps on avait sabré sans penser à la suite. Donc, je félicite le rapporteur. Sur les partis politiques, je me permets de dire que, franchement, demander à la Commission détablir le statut des partis politiques je me réfère à la dernière intervention -, ce nest ni juste ni digne.

 
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