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UE-PE-siège

Des eurodéputés raniment la "bataille du siège" du Parlement à Strasbourg

par Anne MONFORT

STRASBOURG, 16 déc (AFP)

- Le Parlement européen de Strasbourg, fraîchement inauguré, s'est heurté à une vague de contestation d'eurodéputés de tous bords, réclamant à nouveau la fixation du siège à Bruxelles, lors de la session de décembre. Lettre ouverte, pétition ou dossier incendiaire sur les inconvénients de la dispersion de l'assemblée: de nombreux députés ont usé de tous les moyens pour fustiger, entre autres, la mauvaise desserte de la capitale alsacienne et le coût (estimé à environ 3 milliards de francs ou 460 millions d'euros) du nouvel hémicycle de 185.000 m2, inauguré mardi par le président français Jacques Chirac. Le Parlement européen tient ses sessions plénières mensuelles à son siège à Strasbourg et ses réunions de commissions ainsi que des "mini-sessions" à Bruxelles. Cette dispersion a fait mercredi une première "victime": le chef de file des députés travaillistes, Alan Donnelly, a renoncé à son mandat, épuisé par dix ans d'incessantes navettes entre Strasbourg et Bruxelles. Sa compatriote Elisabeth Lynne (ELDR) p

rend la balle au bond: "il n'y a pas de vol direct de ma circonscription (Birmingham) vers Strasbourg", explique-t-elle, se plaignant de devoir "partir le dimanche soir pour arriver à Strasbourg dans la matinée du lundi". Elle égratigne aussi au passage "la folie" du déménagement mensuel de 3.000 personnes, dont témoignent les malles dans les couloirs du Parlement, et son "bureau minuscule, où traînent encore des câbles électriques". L'élue britannique a donc signé, comme 206 autres eurodéputés -sur 626- une lettre ouverte aux chefs d'Etat et de gouvernement des Quinze contre la double localisation du Parlement. La missive, paraphée par une majorité d'Italiens et de Britanniques, invoque la nécessité de "revoir la décision qui a fixé le siège du Parlement à Strasbourg". "La véritable transhumance qui est la nôtre entre les différents lieux de travail et en particulier les difficiles conditions d'accès et de travail à Strasbourg, ne sont plus compatibles avec la nécessité d'exercer notre mandat dans la dignit

é", estiment les députés. Hélène Flautre (Verts), seule signataire française avec Alain Lipietz (Verts), explique sa position, en notant que la "dispersion répond à une conception européenne privilégiant l'équilibre intergouvernemental", à laquelle elle préfère "une Europe fédéraliste", impliquant un seul siège, à Bruxelles. Le bâtiment strasbourgeois pourrait alors abriter "une université ou un laboratoire de recherche européen". Les sept députés radicaux de la liste de l'ancienne commissaire européenne Emma Bonino ont publié un dossier énumérant les inconvénients qu'ils prêtent au "pied-à-terre de 120 millions d'euros" de Strasbourg. Le document relève que les douze sessions à Strasbourg représentent "13% du budget du Parlement". Par ailleurs, la pétition qu'avait lancé en octobre le député conservateur britannique Roy Perry, pour réclamer le droit du Parlement à choisir son siège, a franchi le cap des 100signatures. Cette vague de protestations survient après une résolution de l'assemblée générale de l'Un

ion paneuropéenne internationale, à l'initiative de l'eurodéputé allemand Bernd Posselt, soutenant fermement Strasbourg, "symbole de la réconciliation franco-allemande".

am/gg eaf

 
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