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Conferenza Rivoluzione liberale
Partito Radicale Centro Radicale - 24 marzo 2000
PE/Politique étrangère et de sécurité commune/déclaration de M. Solana: intervention d'Olivier Dupuis
SÉANCE DU MERCREDI 1 MARS 2000

Déclaration du Haut représentant pour la politique étrangère et de sécurité commune - intervention d'Olivier Dupuis

Dupuis (TDI). - Monsieur le Commissaire, Monsieur le Haut Représentant, il est indubitable que vous allez vite, que vous allez fort et que vous avez énormément fait avancer certains dossiers.

Je m'interroge et je ne suis pas tout à fait d'accord avec les interprétations positives d'un certain nombre d'organes de presse et de collègues sur la direction dans laquelle nous allons. Je pense, que contrairement au grand processus de l'Union économique et monétaire, qui était un processus intégré dans les structures communautaires, aujourd'hui, malheureusement, la politique étrangère et de sécurité commune est toute entière une procédure intergouvernementale.

Ma première question, Monsieur le Haut Représentant, Monsieur le Commissaire, c'est de savoir si, ensemble, vous avez élaboré des stratégies afin de, peu à peu au moins, arriver à créer un processus qui réintègre, à l'intérieur du processus communautaire, la politique étrangère et de sécurité commune. Nous avons mis quinze ans pour l'Union économique et monétaire. Nous pouvons mettre quinze ans pour la politique de défense et de sécurité et la politique étrangère, mais il faut que le processus soit clair.

Je pense aussi qu'il ne faut pas sous-évaluer, c'est une question que je vous pose, la main-mise et la force des lobbies des ministères des affaires étrangères. Nous savons la force qu'ils ont acquise au cours de ces quarante années de construction communautaire. Aujourd'hui, ils auraient tout à perdre d'une communautarisation de la politique étrangère, et je pense qu'ils travaillent en ce sens.

Enfin, sur la question du Kosovo - M. Cohn-Bendit avait raison d'insister sur ce point - je crois qu'il est urgent que l'Union européenne pose la question du statut final de ce territoire. Sans ce statut, il n'y aura qu'instabilité, meurtres, provocations de la part de Belgrade, et il faut que, de toute urgence, l'Union européenne se prononce là-dessus.

Enfin, je remercie M. Poettering parce que je crois que les initiatives de la Belgique, comme l'on dit en langage un peu clair, commencent à bien faire. Je pense que bien des États membres, parmi les quatorze autres États membres, auraient beaucoup de raisons pour ne pas collaborer aux réunions de l'Union européenne en matière de justice, par exemple. A quatre ans de l'arrestation de M. Dutroux et consorts, nous n'avons toujours pas de procès, nous ne savons toujours pas ce qui se passe.

En matière de tourisme aussi, nombreux seraient, parmi ces quatorze États membres, ceux qui pourraient s'interroger sur l'opportunité de décourager les vacances des parents avec de jeunes enfants en Belgique, par exemple. Alors, il serait temps, et j'invite M. Solana et M. Patten, à faire part au collègue, M. Michel, que peut-être, il en fait un peu trop et que finalement cela risque, ce que j'espère, de se retourner contre lui.

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