FRANCESE
Le Parlement européen,
-vu la proposition de recommandation au Conseil de Mme Aglietta et 60 autres membres sur l'harmonisation des législations en matière de drogues (B4-1238/96),
-vu l'articleK.6 du traité sur l'UE,
-vu l'article 46 paragraphe3 de son règlement,
-vu sa résolution du 15juin 1995 sur la communication de la Commission au Conseil et au Parlement européen concernant un plan d'action de l'Union européenne en matière de lutte contre la drogue (1995-1999),
-vu l'Action commune du 17 décembre 1996 relative au rapprochement des législations et des pratiques entre les États membres de l'Union européenne en vue de lutter contre la toxicomanie et de lutter contre le trafic illicite de drogue,
-vu le rapport mondial sur la drogue du programme international de contrôle de la drogue des Nations unies,
-vu le rapport de la commission des libertés publiques et des affaires intérieures sur l'harmonisation des législations en matière de drogues (A4-0000/97),
- recommandation 1:
Constate que les approches divergentes du problème de la drogue empêchent actuellement une harmonisation del législations et des moyens destinés à lutter contre la drogue et invite dès lors le Conseil à axer prioritairement la politique européenne des drogues, TANT AU PLAN NATIONAL QUINTERNATIONAL, sur lamélioration effective de la cooperation entre les Etats membres, les régions et les villes.
- recommandation 2
RECONNAIT LA NECESSITE DE FAIRE PREUVE DE PRAGMATISME, ET DEMANDE AUX ETATS MEMBRES de veiller à ce que leurs législations en matière de drogues soient compatibles avec les modalités de leur mise en oeuvre.
-recommandation 3
Considère que les expériences (ou PROGRAMMES) DE REDUCTION DES DOMMAGES (HARM REDUCTION) menées au niveau REGIONAL ET urbain sont IMPORTANTES pour la recherche de nouvelles méthodes propres à réduire les problèmes de drogue EN CE SENS QUELLES CONTRIBUENT A AMELIORER LA SITUATION SANITAIRE ET SOCIALE DES CONSOMMATEURS DE DROGUES NOTAMMENT PAR LA DIMINUTION DE LA PREVALENCE DU HIV, DU SIDA ET DAUTRES MALADIES INFECTIEUSES ET A DIMINUER LA DELINQUANCE URBAINE.
-recommandation 3 bis
RECONNAIT L'IMPORTANCE DES EXPERIENCES REALISEES DANS LES PAYS EN DEVELOPPEMENT AFIN DE DETERMINER DE NOUVELLES METHODES VISANT A REDUIRE LES PROBLEMES LIES AUX DROGUES, NOTAMMENT LA PARTICIPATION DES COMMUNAUTES LOCALES A L'ELABORATION DES INITIATIVES PORTANT SUR LA REDUCTION DE LA CONSOMMATION DE STUPEFIANTS ET DE LA PRODUCTION QUI S'Y RAPPORTE;
-recommandation 4
invite le Conseil, dans le prolongement du programme d'action communautaire pour la prévention de la toxicomanie A AIDER LES AUTORITES LOCALES ET REGIONALES A POURSUIVRE DES STRATEGIES INTEGREES DE LUTTE CONTRE LE TRAFIC ILLEGAL DES STUPEFIANTS ET LA CRIMINALITE LIE AUX DROGUES;
et, si le PPE ne laccepte pas, le notre em 41:
invite le Conseil, dans le prolongement du programme d'action communautaire pour la prévention de la toxicomanie (1996-2000) à élargir encore la marge de manoeuvre des autorités locales et régionales en matière de drogues, SELON LE PRINCIPE DE SUBSIDIARITE
-recommandation 4 bis
RECOMMANDE AU CONSEIL DE TOUT METTRE EN OEUVRE AFIN QUE LE DROIT A RECEVOIR DES TRAITEMENTS MEDICAUX APPROPRIEES, SANS EXCEPTION POUR LES TOXICOMANES, ET LA LIBERTE THERAPEUTIQUE DES MEDECINS, DEVIENNENT DES PRINCIPES ABSOLUS RECONNUS PAR L'UNION EUROPEENNE;
-recommandation 5
insiste auprès du Conseil pour que plus de fonds soient débloqués pour la prévention de la demande de drogue, pour l'information et l'éducation ainsi que pour une politique de diminution des risques ET POUR LE RENFORCEMENT DES STRUCTURES DE CURE A L'INTENTION DES TOXICOMANES;
-recommandation 6
estime QUE, sur la base de l'article129 du traité d'Amsterdam, DES PROGRAMMES DE DESACCOUTUMANCE/TRAITEMENT PEUVENT ETRE ENCOURAGES QUI OFFRENT LA POSSIBILITE DE FOURNIR DES DROGUES DURES sur prescription médicale, MOYENNANT LES CONTROLES NECESSAIRES;
-recommandation 7
ESTIME QUE LA DEPENALISATION DE LA CONSOMMATION DE CANNABIS OUDAUTRES DROGUES DOUCES APPARENTEES EST UNE QUESTION QUI CONCERNE CHACUN DES ETATS MEMBRES EN PARTICULIER, QUI DOIT TENIR COMPTE DE LA REALITE DES CONDITIONS REGNANT CHEZ LUI ET BIEN APPRECIER LES RISQUES QUE CELA REPRESENTE D'OUVRIR AUX JEUNES L'ACCES AU MONDE DES HALLUCINIGENES/DE CES DROGUES
-recommandation 7 bis
CONSIDERE QUE LA REPRESSION DOIT SE CONCENTRER SUR LE TRAFIC DE DROGUES ILLEGALES ET DEMANDE LABOLITION DES SANCTIONS POUR LES CONSOMMATEURS DE PETITES QUANITES DE DROGUES ILLEGALES
(considers that repression should focus on illegal drug trade and calls for the abolishment of sanctions for users of small quantities of illegal drugs)
-recommandation 8
si la recommandation 7 est adopté, la recommandation 8 est caduc.
-recommandation 8 bis (peut-être)
INVITE LE CONSEIL A REVOIR TOUTES LES DISPOSITIONS, ISSUES DE LA SEULE COOPERATION INTERGOUVERNAMENTALE, QUI ENTRAVENT LA POSSIBILITE, POUR LES AUTORITES NATIONALES ET LOCALES, D'AUTORISER LEGALEMENT LA PRODUCTION, LA DISTRIBUTION ET LA CONSOMMATION DES SUBSTANCES AUJOURDHUI INTERDITES, TOUT EN CONSIDERANT LES DIFFERENTS RISQUES QUI SONT LIEES A CHAQUE SUBSTANCE
-recommandation 9
demande au Conseil de faire procéder à une évaluation indépendante DES RESULTATS DES POLITIQUES MENEES DANS LE CADRE des conventions de l'ONU
-recommandation 9 bis
DEMANDE A LOBSERVATOIRE EUROPEEN DES DROGUES DE FIXER DES INDICATEURS POUR EVALUER LES CONVENTIONS INTERNATIONALES SUR LES DROGUES AVANT DE LA CONFERENCE DES NATIONS UNIES DE JUIN 1998
Asks the european drugs observatory to present before the UN Congress of 1988 to present indicators to evaluate the UN Conventions
-recommandation 10 (la stesura definitiva é rimandata allincontro di Strasburgo)
invite le Conseil à se faire le promoteur, lors de l'Assemblée générale des Nations Unies sur les drogues, prévue pour juin prochain,
dune révision éventuelle des dispositions des traités
oppure
d'une réforme des conventions de l'ONU de 1961, 1971 et 1988
de façon que les parties contractantes soient officiellement autorisées à dépénaliser la consommation de drogues illicites, à réglementer le commerce du cannabis et de ses dérivés et à permettre la prescription MEDICALE de méthadone et d'héroïne
oppure
étant donné qu'une large enquête a démontré qu'elles n'offraient pas l'efficacité attendue;
-recommandation 10 bisinvite le Conseil à envisager la possibilité d'intégrer les pays d'Europe centrale et Chypre au réseau REITOX;
ITALIANO
Il Parlamento Europeo,
- vista la proposta di raccomandazione al Consiglio presentata dallon. Aglietta e da 60 altri firmatari sullarmonizzazione delle legislazioni degli Stati membri in materia di droga (b4-1238/96),
- visto larticolo K.6 del trattato UE,
- visto larticolo 46, paragrafo 4, del proprio regolamento,
- vista la propria risoluzione del 15 giugno 1995 sulla Comunicazione alla Commissione al Consiglio e al Parlamento Europeo relativa ad un piano dazione dellUnione Europea per la lotta contro la droga (1995-1999),
- visto il rapporto mondiale sulla droga del Programma internazionale di controllo della droga delle Nazioni Unite,
- vista la relazione della commissione per le libertà pubbliche e gli affari interni sullarmonizzazione delle legislazioni degli Stati Membri in materia di droga,
1. Rivolge al Consiglio le raccomandazioni seguenti:
Raccomandazione 1
rileva che la varietà di approcci alla questione droga impediscono al momento attuale unarmonizzazione delle legislazioni e delle prassi in vigore; invita pertanto il Consiglio a indirizzare prioritariamente la politica europea di lotta contro la droga, A LIVELLO SIA INTERNO CHE INTERNAZIONALE, verso un concreto miglioramento della cooperazione tra Stati membri, regioni e città;
Raccomandazione 2
RICONOSCE LA NECESSITA DI ADOTTARE UN APPROCCIO PRAGMATICO e invita GLI STATI MEMBRI ad uniformare le legislazioni nazionali in materia di sostanze stupefacenti alla loro prassi effettiva di attuazione;
Raccomandazione 3
ritiene che gli interventi (oppure) I PROGRAMMI DI RIDUZIONE DEI DANNI (HARMREDUCTION) condotti A LIVELLO REGIONALE E URBANO RIVESTANO importanza per individuare nuove soluzioni che consentano di ridimensionare i problemi connessi alla droga, NEL SENSO CHE CONTRIBUISCONO A MIGLIORARE LA SITUAZIONE SANITARIA E SOCIALE DEI CONSUMATORI DI DROGA SOPRATTUTTO RIDUCENDO LA PREVALENZA DELLHIV, DELLAIDS E DI ALTRE MALATTIE INFETTIVE E A DIMINUIRE LA DELINQUENZA URBANA;
Raccomandazione 3 bis
RICONOSCE LIMPORTANZA DI INTERVENTI SPERIMENTALI NEI PAESI IN FASE DI SVILUPPO PER INDIVIDUARE NUOVI METODI CHE PERMETTONO DI RIDURRE I PROBLEMI CONNESSI ALLA DROGA, TRE LALTROCON LA PARTECIPAZIONE DELLE COMUNITA LOCALI ALLA PIANIFICAZIONE DELLE INIZIATIVE PER LA RIDUZIONE DEL CONSUMO DI DROGA E DELLA COLTIVAZIONE DI PRODOTTI CONNESSI ALLA DROGA;
Raccomandazione 4
invita il Consiglio, in linea con il Programma di azione comunitaria in materia di prevenzione della tossicodipendenza, ad AIUTARE LE AUTORITA LOCALI E REGIONALI A PORTARE AVANTI STRATEGIE INTEGRATE DI LOTTA CONTRO IL TRAFFICO ILLEGALE DI DROGHE E LA CRIMINALITA LEGATA ALLE DROGHE;
e se il PPE non accetta, il nostro em. 41
invita il Consiglio, in linea con il Programma di azione comunitaria in materia di prevenzione della tossicodipendenza, ad ampliare ulteriormente i poteri dazione delle autorità locali e regionali in materia di droga, SECONDO IL PRINCIPIO DI SUSSIDIARIETA;
Raccomandazione 4 bis
RACCOMANDA AL CONSIGLIO DI FARE TUTTO IL POSSIBILE AFFINCHE IL DIRITTO DI RICEVERE DEI TRATTAMENTI MEDICI APPROPRIATI, SENZA ECCEZIONE PER I TOSSICOMANI, E LA LIBERTA TERAPEUTICA DEI MEDICI DIVENGANO PRINCIPI ASSOLUTI RICONOSCIUTI DELLUNIONE EUROPEA;
Raccomandazione 5
sollecita il Consiglio a rendere disponibile un volume maggiore di risorse per la prevenzione dalla domanda di droga, linformazione e leducazione del pubblico e per una politica di harm reduction, PER IL RAFFORZAMENTO DELLE STRUTTURE DI CURA PER I TOSSICOMANI;
Raccomandazione 6
ritiene che, sulla base dellarticolo 129 del Trattato di Amsterdam, POSSANO ESSEREPROMOSSI PROGRAMMI DI ELIMINAZIONE DELLA DIPENDENZA (oppure) DI TRATTAMENTO CHE DIANO LA POSSIBILITA DI SOMMINISTRARE DROGHE PESANTI SU PRESCRIZIONE MEDICA E CON I NECESSARI CONTROLLI;
Raccomandazione 7
ritiene che LA DEPENALIZZAZIONE DELLUSO DI CANNABIS O DI ALTRE DROGHE LEGGERE CONSIMILI SIA UNA QUESTIONE CHE RIGUARDA GLI STATI MEMBRI A SECONDA DELLE EFFETTIVE CONDIZIONI LOCALI COMPRESO IL RISCHIO CHE POSSA ESSERE AGEVOLATO LACCESSO DEI GIOVANI AL MONDO DEGLI ALLUCINOGENI (oppure) DI TALI DROGHE
Raccomandazione 7 bis
CONSIDERA CHE LA REPRESSIONE DOVREBBE CONCENTRARSI SUL COMMERCIO ILLEGALE DI DROGHE E CHIEDE LABOLIZIONE DELLOE SANZIONI PER IL CONSUMO DI PICCOLE QUANTITA DI DROGHE ILLEGALI;
Raccomandazione 8
se la raccomandazione 7 é adottata, la 8 cade
Raccomandazione 8 bis (forse)
INVITA IL CONSIGLIO A RIVEDERE TUTTE LE DISPOSIZIONI DERIVANTI DALLA SOLA COOPERAZIONE INTERGOVERNAIVA CHE OSTACOLANO LA POSSIBILITA, PER LE AUTORITA NAZIONALI E LOCALI, DI AUTORIZZARE LEGALMENTE LA PRODUZIONE, LA DISTRIBUZIONE ED IL CONSUMO DI SOSTANZE OGGI PROIBITE, CONSIDERANDO I DIVERSI RISCHI CONNESSI A CIASCUNA SOSTANZA;
raccomandazione 9
invita il Consiglio a commissionare unanalisi indipendente DEI RISULTATI DELLE POLITICHE CONDOTTE NELLAMBITO delle convenzioni ONU sulla droga
raccomandazione 9 BIS
CHIEDE ALLOSSERVATORIO EUROPEO SULLE DROGHE DI FISSARE INDICATORI PER VALUTARE LE CONVENZIONI INTERNAZIONALI SULLE DROGHE PRIMA DELLA CONFERENZA ONU DEL 1998.
Raccomandazione 10 (la stesura definitiva é rimandata allincontro di Strasburgo)
invita il Consiglio A FARSI PROMOTORE IN SEDE DI ASSEMBLEA GENERALE DELLE NAZIONI UNITE SULLE DROGHE, PREVISTA PER IL PROSSIMO GIUGNO, DI UNA RIFORMA DELLE CONVENZIONI ONU DEL 1961, DEL 1971, DEL 1988 DI MODO CHE LE PARTI CONTRAENTI SIANO UFFICIALMENTE AUTORIZZATE A DEPENALIZZARE IL CONSUMO DI DROGHE ILLECITE, A REGOLAMENTARE IL COMMERCIO DICANNABIS E DEI SUOI DERIVATI E A PERMETTERE LA PRESCRIZIONE MEDICA DI METADONE E DI EROINA;
oppure
ESPRIME LAUSPICIO che, in occasione dell Assemblea generale delle Nazioni Unite che si terrà nel giugno prossimo sul tema della droga, il Consiglio si batta per DARE LA POSSIBILITA DI RIVEDERE QUELLE DISPOSIZIONI DEI TRATTATI, LADDOVE UNA RICERCA ESAUSTIVA ACCERTASSE CHE NON HANNO LEFFICACIA ATTESA;
Raccomandazione 10 bis
INVITA IL CONSIGLIO A PREVEDERE LA POSSIBILITA DI INTEGRARE I PAESI DELLEUROPA CENTRALE E CIPRO NEL NETWORK REITOX;