All'attenzione del Segretario del Cora, Eric Picard, e degli abilitati alle conferenze riservate del Partito e del Cora

Cher Eric,

Comme tu le sais, pour la deuxieme semaine de decembre on a prevu une reunion publique coinjointe au Parlement europeen du Parti Radical et de la CORA. J'ai vu un projet d'ordre du jour sur Agora, et j'espere que toi aussi t'ait pu en prendre connaissance. Au meme temps Roberto Spagnoli vient de m'envoyer une liste dettaille des depenses qu'on prevoit soutenir pour faire venir un groupe nombreux de militants antiprohibitionnistes italiens. J'en deduit que la Cora entend se faire charge de ces depenses.

En tant que tresorier je voudrais mieux comprendre quel gendre d'accords est intervenu entre la CORA et le Parti, non seulement par rapport à la repartition des depenses, mais aussi par rapport a la definition d'une agenda. J'immagine que vous avez eu l'occasion d'en parler longuement ce week-end, mais je veux quand meme te faire part de mon point de vue.

Apres les dimissions de Starace et Palma, et considerant mon impossibilite d'action sur le front europeen, j'estime que la CORA necessite de l'injection d'energies nouvelles, avec attribution de nouvelles responsabilites statutaires au sein de la direction. Si on laisse les choses telles qu'elles sont, la vie politique de la CORA risque de n'etre pas a l'auteur d'une nouvelle campagne d'inscriptions pour 1998. Je crois que la tache de renouveler les organes dirigents de la Cora ne pourrait que relever de la convocation d'un congres.

Au meme temps il se pose la question des rapports avec le Parti, de laquelle vous avez parle a Rome. Sur ce point j'espere que ma note pour la reunion de samedi n'ait pas engendre trop de confusion: je ne demande pas que la CORA se "fusionne" tout simplement dans le Parti. Je demande que les rapports (aussi) fomels et les responsabilites (aussi) formelles entre les deux organisations soient clairement definis. On doit decider, avec le Parti, quelle doit etre la strategie pour organiser les antiprohibitionnistes en Europe. Un congres de la Cora est le lieu approprie pour discuter de cela.

La CORA doit aussi decider quoi faire sur le front italien. Va-t-on proposer a la Lista Pannella l'"instrument" CORA pour l'organisation des actions des desobbeissances civile et de pression sur le parlement italien? Si oui, qui va s'en occuper? Avec quel argent? Si non, reste-il de la place pour l'existence de la CORA en Italie? Encore une fois, un congres de la CORA est la seule assemblee politique qui peut le decider.

Voila donc ma proposition: la convocation d'un congres un deux sessions:

La premiere session se pourrait tenir pendant une partie de la reunion prevue a Bruxelles, et aurait le mandat de debattre la strategie europeenne. Ca pourrait etre l'occasion pour l'attribution de responsabilites pour la campagne PAA (j'en serait encor le coordinateur, sans pouvoir l'etre vraiment), pour la constitution d'un comite scientifique internationale a partir des signataires de l'appel de Paris, et pour l'articulation de l'organisation en Europe. Je n'inciterait pas une participation massive de l'Italie, tout en laissant a chacun la possibilite de participer.

La deuxieme session, a tenir pendant les vacances de Noel à Rome, aurait le mandat de:

- ratifier les decision de la premiere session;

- decider si la CORA lance ou pas une campagne sur le Parlement italien;

- avancer des proposition de "rapport" avec le Parti;

- approuver le statut et elire les organes;

Dans ce schema la deuxieme session aurait forcement un mandat "superieur" par rapport a la premiere, et detiendrait les pouvoirs congressuels "definitifs".

Je te prie, cher Eric, de reflechir a ce scenario que je te propose et d'un discuter avec "les autres".

Si on decidait d'y aller, on nous resterait vraiment tres peu de temps.

Marco