Le Monde, vendredi 25 novembre 1994
Le dalaï-lama, chef spirituel des Tibétains, a déclaré dans une interview publiée jeudi 24 novembre au Japon qu'il se donne encore un an pour nouer un dialogue avec la Chine sur l'avenir de son pays, après quoi il organisera un référendum auprès de ses compatriotes. Pékin n'a jamais répondu aux ouvertures du dalaï-lama, dont l'approche pacifique suscite l'hostilité des Tibétains radicaux. Le territoire étant sous contrôle chinois depuis 1950, un référendum "prendra un an ou deux", admet le leader spirituel, qui vit en exil en Inde depuis 1959 (AFP).