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Conferenza Tibet
Partito Radicale Centro Radicale - 5 settembre 1995
conférence de femmes

CRITIQUE DES FEMMES DU PPE ET PREOCCUPATION DE LA COMMISSION DES DROITS DE LA FEMME A PROPOS DE LA CONFERENCE DE PEKIN

(Agence Europe, le 02 septembre 1995)

Dénonçant les violations des droits de l'Homme en Chine, le contrôle du taux de natalité et la législation eugéniste qui prescrit l'avortement dés lors qu'en handicap physique a été décelé chez le foetus, la section des femmes démocrateschrétiennes du Parlement européen, présidée par Mme Marlene Lenz a vivement critiqué le choix de Pékin comme lieu d'accueil de la quatrième Conférence des Nations Unies sur les femmes. Le fait que le Forum des' Organisations non gouvernementales (ONG) ait été relégué à Huairou, à 50 km de Pékin, et les difficultés rencontrées par certains représentants et partis politiques dans l'obtention des visas ont également suscité le mécontentement de la section. Par ailleurs, la résolution adoptée par le Parlement européen sur la Conférence de Pékin a fait l'objet de critiques de la part des représentants du groupe PPE au sein de la commission des droits de la femme, présidée par Mme Nel Van Dijk (Verts, Pays-bas). Les parlementaires ont notamment déploré que la résolution du PE deman

de au Gouvernement chinois d'autoriser la participation d'association de prostituées et de femmes homosexuelles mais omette de mentionner les organisations engagées dans la protection des enfants à naître; ces organisations étant farouchement opposées à la législation eugénique, les autorités chinoises ont tout bonnement refusé d'avoir affaire à elles. La commission des droits de la femme avait en juin dernier organisé une audition publique sur les violations des droits de la personne liées au sexe en présence des représentants des ONG. Marei Raadstake, au nom d'Amnesty International, avait rappelé que les droits de la femme font partie des droits de l'Homme, conformément à la déclaration de la Conférence mondiale de Vienne de juillet 1993 relative aux violences contre les femmes. Certaines ONG avaient en particulier examiné le cas de certains pays comme le Tibet, l'Algérie et le Rwanda -où les femmes subissent des violences liées à des problèmes politiques généraux- ou de certaines formes de violence liées

à la famille (viol dans le mariage, mutilations sexuelles). Plusieurs intervenants s'étaient prononcés pour l'introduction d'une directive européenne contre toute atteinte à l'intégrité physique des femmes ainsi que d'autres instruments communautaires visant au respect des droits des femmes.

 
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