Depuis un an, l'escalade au Xinjiang
Libération, le 28 février 1997
25-30 avril 1996.
La police chinoise arrête 1700 personnes accusées d'activités
terroristes, séparatistes et criminelles. Mai. Des combats
de rue se déroulent dans plusieurs villes du Xiijiang,
selon un responsable ouïghour exilé en Asie centrale exsoviétique. Ils ont fait 20 morts à Tourfan et à Karamaï.
Selon la même source, 5000 Ouïghours ont été arrêtés depuis le 20 avril et se trouvent dans les camps de Karamaï et de Karachar.
Mi-juillet. Le Fnur (Front national uni révolutionnaire du
Turkestan oriental, exilé au Kazakhstan) fait état de 18000 arrestations et de 450 soldats chinois et miliciens tués.
30 septembre. Le Fnur fait état de 4800 fonctionnaires ouïghours limogés pour séparatisme.
2 novembre. 130 militants sont morts depuis avril, soit en prison, soit lors de tentatives d'évasion, selon le Fnur.
20 janvier. Aronghanh Aji, l'imam de la mosquée de Kashgar, président de l'association islamique du Xinjiang, (officielle),
reparaît pour la première fois après avoir été victime d'une tentative d'assassinat six mois plus tôt. Le coupable a été
exécuté.
5-11 février 1997. Des affrontements entre séparatistes
et forces de l'ordre chinoises à Yining font officiellement
10 morts et 132 blessés, officieusement une centaine de morts.