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Conferenza Tibet
Partito Radicale Massimo - 21 aprile 2000
TIBET INFO 1-31 MARS 2000
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Informations parues dans Tibet Info du au 1er au 31 mars 00

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Les parents du Karmapa expulsés

Mary Robinson en Chine, mars 2000

La Chine accuse le Dalaï Lama

Message de Sa Sainteté le Dalaï-Lama - 10 mars 2000

Message du Dalaï Lama, 10 mars

10 mars : message des Parlementaires

10 mars : matraques à Kathmandou

Il roule pour le Tibet

Appel d'ONGs à l'Union Européenne

Parrainages : l'exemple de Calais

Nouveau groupe "Tibet" au Sénat

56ème session de l'ONU

Richard Gere à l'ONU

Les parents du Karmapa expulsés

Les parents du Karmapa ont été expulsés de Lhassa après la fuite de

leur enfant qui a rejoint le Dalaï Lama en Inde au début de l'année,

a rapporté le 1er mars l'agence indépendante Tibet Information

Network (TIN).

"Les parents, déjà âgés, du 17ème Karmapa, Dhondup et Loga, ont été

emmenés de leur domicile de Lhassa par les autorités et transférés

vers la préfecture de Chamdo où se trouve leur ancienne colonie

nomade", a indiqué TIN dans un communiqué, citant "des sources dignes

de foi".

Selon le TIN, les parents du Karmapa sont à présent "placés sous

étroite surveillance dans le cadre d'une vaste opération de

renseignement et de répression" engagée par les autorités chinoises à

la suite de la fuite du Karmapa.

Cette opération "est le signe de l'importance politique attachée à

l'évasion du dirigeant spirituel" par les autorités chinoises, selon

TIN.

Les parents du Karmapa avaient quitté leur colonie de Chamdo

(environ 500 km à l'est de Lhassa) pour la capitale du Tibet, afin de

se rapprocher de leur fils après sa nomination à la tête du monastère

de Tsurphu en 1992.

Deux responsables de la sécurité au monastère situé à 60 km à

l'ouest de Lhassa ont été arrêtés par les autorités après la fuite du

Karmapa à travers l'Himalaya et "leur sort actuel est inconnu", selon

TIN.

L'organisation ajoute que plusieurs moines ont été soumis à des

interrogatoires et que des responsables du monastère sont remplacés

par les autorités. Le monastère est désormais fermé au public.

Selon TIN, le Karmapa a par ailleurs fait l'objet d'une tentative

d'assassinat durant l'été 1998 de la part de deux Chinois non-

identifiés, ce qui pourrait l'avoir incité à prendre la fuite.

Les deux hommes avaient été découverts en possession de couteaux et

d'explosifs alors qu'ils se dissimulaient dans la bibliothèque du

monastère, à proximité de la chambre du Karmapa.

Les deux hommes ont admis avoir reçu de l'argent pour tuer le

dirigeant religieux mais ont été rapidement relâchés par les

autorités qui ont découragé toute enquête supplémentaire, selon TIN.

Le Karmapa, chef spirituel de l'une des quatre écoles du bouddhisme

tibétain, est l'une des rares figures religieuses reconnues à la fois

par Pékin et par le Dalaï Lama. Il est arrivé le 5 janvier à

Dharamsala après avoir franchi clandestinement la frontière sino-

népalaise.

Source : AFP 1er mars 00

N 000301

Mary Robinson en Chine, mars 2000

Le Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, Mary Robinson, a

déploré le 2 mars à Pékin la "détérioration" de la situation des

droits de l'homme en Chine depuis sa dernière visite en 1998 au terme

d'une visite de deux jours à Pékin.

Elle a ajouté qu'elle était "déçue" des restrictions imposées par

les autorités à la liberté religieuse et la liberté d'association,

citant les lourdes peines infligées aux fondateurs du Parti démocrate

chinois (PDC, interdit), condamnés quelques mois après sa précédente

visite.

Sa visite survient avant la session annuelle de la Commission des

droits de l'homme de l'ONU à Genève fixée au 20 mars. Les Etats-Unis

ont annoncé qu'ils soutiendraient une motion dénonçant les violations

des droits de l'homme en Chine à cette occasion.

Le ministère chinois des Affaires étrangères a promptement répliqué

en assurant que les droits de l'homme n'avaient jamais été aussi bien

respectés en Chine, tout en promettant de continuer à coopérer avec

l'ONU dans ce domaine.

Mme Robinson n'est cependant pas parvenue à convaincre les

dirigeants chinois de ratifier rapidement deux pactes internationaux

donnant un cadre juridique à la Charte universelle des droits de

l'homme.

Selon elle, le parlement a tout juste commencé à travailler sur le

pacte sur les droits économiques, sociaux et culturels signé par la

Chine en 1997, alors que l'étude du pacte sur les droits civils et

politiques, signé l'année suivante, n'a pas même débuté.

Mme Robinson n'a pas non plus obtenu de protocole d'accord sur un

projet de coopération technique Chine-ONU devant permettre à Pékin

d'harmoniser sa législation avec les deux pactes.

"Nos moyens de pression ne sont pas considérables", a remarqué Mme

Robinson en appelant à la poursuite de la coopération avec le régime

chinois.

Source : AFP 2 mars 00

N 000302

La Chine accuse le Dalaï Lama

La Chine a accusé le 9 mars le Dalai Lama d'utiliser le 17ème Karmapa

pour promouvoir l'indépendance.

"La clique du Dalai et d'autres forces à l'étranger ont toujours

voulu utiliser le 17ème Karmapa à leurs propres fins", a déclaré le

porte-parole du ministère chinois des affaires étrangères Zhu Bangzao.

La fuite du jeune lama en Inde a suscité un vif embarras à Pékin où

les autorités espéraient faire du Karmapa une personnalité bouddhiste

favorable au régime et capable de rivaliser avec le Dalai lama.

Mais après avoir dans un premier temps affirmé que son départ

n'était que temporaire et ne constituait en rien un revers pour la

politique religieuse chinoise au Tibet, les autorités chinoises

redoutent désormais publiquement qu'il puisse être récupéré par le

Dalai Lama.

"Nous nous opposons fermement à toute tentative d'utiliser le

Karmapa afin de se lancer dans des activités politiques visant à

diviser la Chine", a estimé jeudi M. Zhu. Les propos de M. Zhu ont

été repris quasiment mot pour mot par le secrétaire du parti

communiste au Tibet, Raidi, lors d'un point de presse donné à des

journalistes étrangers en marge de la session plénière du parlement.

Mais Raidi a également laissé la porte entrouverte à un éventuel

retour du Karmapa. "Quand il est parti, il a laissé une lettre - que

j'ai vue de mes propres yeux - disant qu'en quittant le pays il ne

trahissait pas la mère patrie", a-t-il dit.

Le numéro un tibétain a par ailleurs démenti des informations de la

presse étrangère affirmant que les parents du Karmapa auraient été

arrêtés en même temps que des moines du monastère de Tsurphu, où le

jeune lama vivait avant son départ pour l'Inde. "L'ordre règne au

monastère de Tsurphu et les moines vont bien" a-t-il dit.

Source : AFP 9 mars 00

N 000309

Message de Sa Sainteté le Dalaï-Lama - 10 mars 2000

Message complet sur le site :

http://www.tibet-info.net/documents/declar_dl/10032000.html

D 000310

Message du Dalaï Lama, 10 mars

Dans le message qu'il diffuse comme chaque année le 10 mars, jour

commémorant le soulèvement des Tibétains à Lhassa en 1959, le Dalaï

Lama rappelle que "la répression chinoise au Tibet a atteint un

niveau jamais vu depuis la Révolution culturelle".

"Je rapporte avec grande tristesse que la situation des droits de

l'homme au Tibet a pris un tour critique ces dernières années", a

déclaré le prix Nobel de la paix dans un discours à Dharamsala à

l'occasion du 41ème anniversaire du soulèvement tibétain de 1959

contre le régime chinois.

"Dans certains domaines, nous sommes témoins d'un retour à un climat

d'intimidation, de coercition et de peur qui rappelle les jours de la

révolution culturelle chinoise".

Le Tibet fut l'une des régions les plus touchées par les violences

de la révolution culturelle (1966-76) lancée par Mao Zedong, avec

près de 6 000 monastères bouddhistes entièrement détruits.

En 1999, il y a eu au moins six cas de mort sous la torture ou autre

violence au Tibet et 1 432 moines et religieuses ont été expulsés de

leurs monastères. Mais la "tendance la plus alarmante" est l'afflux

massif de colons chinois au Tibet.

"Ceci, ajouté à la maladie largement répandue de la prostitution, du

jeu et des bars karaoke que les autorités encouragent discrètement,

menacent les traditions sociales et les valeurs morales du peuple

tibétain", a ajouté le Dalaï Lama.

"Plus que la force brute, cela réduit avec succès les Tibétains à

une minorité dans leur propre pays", a-t-il dit, estimant que Pékin

tentait de "détruire le coeur de la civilisation et de l'identité

tibétaines".

Le Dalaï Lama, dont les relations avec la Chine sont gelées, a

affirmé qu'il n'avait pas d'autre choix que d'encourager la

communauté internationale à redoubler de pressions sur Pékin.

Plusieurs milliers de Tibétains ont manifesté le 10 mars à New Delhi

où ils ont remis à l'ONU un mémorandum adressé à son secrétaire

général Kofi Annan lui demandant de jouer un rôle de médiateur entre

la Chine et le gouvernement tibétain en exil en Inde.

Ils ont également demandé au Premier ministre indien Atal Behari

Vajpayee de soulever la question tibétaine lors de ses entretiens

avec le président américain Bill Clinton qui sera en Inde du 21 au 25

mars.

Source : AFP 10 mars 00

N 000310

10 mars : message des Parlementaires

Message des Parlementaires français pour le 10 mars 2000

"La récente et spectaculaire évasion du jeune Karmapa de 14 ans à

travers l'Himalaya pour rejoindre, en Inde, Sa Sainteté le Dalaï-

Lama, est venue mettre de nouveau en lumière la situation très grave

qui prévaut au Tibet, tant sur le plan des Droits de l'Homme qu'au

regard de la menace de disparition de la culture et de l'identité du

Peuple tibétain.

A l'occasion du 41ème anniversaire du soulèvement national du Peuple

tibétain, nous tenons à réaffirmer solennellement que cette

perspective est inacceptable.

Inacceptable qu'un enfant de bientôt 11 ans soit depuis plus de

quatre ans " le plus jeune prisonnier politique du monde ".

Inacceptable que des hommes et des femmes, religieux ou laïques,

subissent dans leur vie et dans leur chair, de plus en plus nombreux,

un sort inique pour le seul motif d'avoir revendiqué les droits

inaliénables de tout être humain.

Inacceptable que tant de souffrance conduise à l'exil continu et

régulier, dans les pires conditions de voyage, les forces vives d'un

pays, d'une nation et d'un peuple.

Inacceptable que le patrimoine naturel, culturel et spirituel du

Tibet, qui participe de la richesse de l'Humanité tout entière,

disparaisse peu à peu.

Inacceptable enfin, le silence de la Communauté internationale.

Alors que la France va prendre d'ici quelques mois la présidence de

l'Union européenne, présidence au terme de laquelle sera présenté un

projet de Charte des droits fondamentaux qui a pour vocation de

réunir en un seul texte l'ensemble des valeurs communes aux

Européens, soyez assurés que les parlementaires qui soutiennent la

cause du Tibet poursuivront sans relâche, au nom de ces valeurs, leur

combat. Afin d'appuyer sans mesure le plan de paix, les efforts non-

violents, et les propositions d'ouverture et de dialogue de Sa

Sainteté le Dalaï-Lama. Afin que la liberté, la démocratie et le

respect des droits du Peuple tibétain, reconnus notamment par la

Commission internationale des juristes, deviennent la réalité

d'aujourd'hui.

Afin, surtout, de ne pas entrer dans le XXIe siècle sans le Tibet."

Claude HURIET

Louis de BROISSIA

Richard CAZENAVE

N 000311

10 mars : matraques à Kathmandou

La manifestation du 10 mars a dégénéré à Kathmandou lorsque plusieurs

milliers de Tibétains rassemblés près du chorten de Bodnath se

rendaient en direction de l'ambassade de Chine, lors d'une

manifestation pacifique pourtant autorisée par les autorités

népalaises.

La police, qui tentait de bloquer la sortie de l'aire du temple de

Bodnath, a violemment matraqué de nombreux manifestants, faisant au

moins 25 blessés, dont un très jeune enfant, parmi les

protestataires, selon des témoins.

Source : WTNN et divers

N 000312

Il roule pour le Tibet

David Lutt, un Français de trente ans, est parti de France le 1er

janv. 1999 pour un tour de l'Asie en bicyclette.

Son but premier : un peu de tourisme !

Passant par l'Egypte, la Jordanie, la Syrie, la Turquie, l'Iran, le

Pakistan et la Chine, il arriva au Tibet parcourant 13 000 Km et

franchissant plusieurs cols atteignant 5 000 m d'altitude.

Au Tibet, il fit connaissance de ce peuple qui lutte depuis 40 ans

pour préserver son identité ethnique, religieuse et culturelle. Le

jeune cycliste fut profondément ému par la situation des Tibétains,

leur gentillesse et leur accueil chaleureux et simple. Après

plusieurs semaines de séjour sur le Toit du Monde, David s'achemina

vers le Népal avec dans la tête et le coeur l'envie de retrouver les

Tibétains aussi vite que possible. A Kathmandu, il 'tomba' par hasard

sur le livre 'Le Feu sous la Neige' du Ven. Palden Gyatso, qui a

séjourné 33 ans dans les geôles chinoises.

La suite : http://www.tibet-info.net/documents/roule_pour_Tibet.html

N 000315

Appel d'ONGs à l'Union Européenne

Plusieurs organisations humanitaires internationales ont demandé le

16 mars à l'Union Européenne de "reconnaître la détérioration des

droits de l'Homme en République populaire de Chine" dans une

résolution afin de faire pression sur Pékin.

Ces ONG souhaitent que l'UE, dont le Conseil des Affaires générales

réunira les 20 et 21 mars les chefs de la diplomatie des Quinze, co-

parraine la résolution que comptent présenter les Etats-Unis à

l'occasion de la 56ème session de la Commission des droits de l'Homme

des Nations-Unies, qui s'ouvrira à Genève le 20 mars.

L'appel est lancé par la Fédération Internationale des Ligues des

Droits de l'Homme (FIDH), Reporters sans frontières (RSF), Amnesty

International, Human Rights Watch (HRW), Human Rights in China (HRC)

et International Campaign for Tibet (ICT).

"Depuis décembre 1998, les autorités chinoises mènent la répression

la plus sévère depuis le 'Printemps de Pékin' en 1989" et elles ont

aussi adopté "une politique étrangère agressive", notamment en ce qui

concerne Taïwan, estiment les ONG.

Elles soulignent en outre "l'extrême sensibilité du gouvernement

chinois à la perspective d'un débat sur sa situation politique".

Une résolution "pourrait, entre autres, ouvrir la possibilité d'une

enquête spécifique sur la situation des droits de l'Homme" en Chine.

"Aujourd''hui, aucun partisan du dialogue constructif avec la Chine

n'ose affirmer que le bilan est positif", a déclaré Robert Ménard,

directeur de RSF.

"Même si les principaux mouvements en faveur du changement doivent

venir de l'intérieur, les pressions internationales fourniront un

relais essentiel aux forces qui, en Chine, luttent pour le progrès et

le respect des libertés fondamentales", espèrent les défenseurs des

droits de l'Homme.

Source : AP 16 mars 00

N 000319

Parrainages : l'exemple de Calais

A l'initiative du Collectif Tibet-Calais, soutenu dans sa démarche

par les Elus Ecologistes Alternatifs, la ville de Calais a participé

à l'opération "Un drapeau pour le Tibet" en hissant le drapeau

tibétain sur le fronton de l'hôtel de ville du 10 au 16 mars, à

l'occasion du 41ème anniversaire du soulèvement des Tibétains à

Lhassa.

Pour prolonger politiquement cette action, les Alternatifs ont

proposé au Conseil Municipal de Calais de parrainer deux prisonniers

d'opinion tibétains et de voter une motion de soutien au peuple

tibétain. Le Conseil Municipal s'engagera à adresser un courrier au

Premier Ministre chinois pour lui demander de mettre fin à

l'emprisonnement de Ngawang Phulchung, condamné à 19 ans de prison

pour avoir émis des tracts qui contenaient la traduction en tibétain

de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme et un rapport

concernant les arrestations politiques au Tibet, et de Ngawang

Jungney, âgé de 28 ans, condamné à 9 ans de prison et accusé d'être

un espion du gouvernement tibétain en exil : il souffrirait de graves

troubles mentaux à la suite des tortures qui lui ont été infligées.

C'est le Comité de Soutien au Peuple Tibetain, soucieux du sort

réservé à ces personnes, qui nous ont guidés vers ce choix.

MOTION PRÉSENTÉE PAR LES ÉLUS ALTERNATIFS AU CONSEIL MUNICIPAL DE

CALAIS DU 27 MARS 2000

Le Conseil Municipal de Calais exprime sa solidarité avec la cause du

peuple tibétain qui aspire à obtenir l'autonomie pour son pays.

Le Conseil Municipal s'engage à adresser un courrier au Premier

Ministre chinois pour lui demander de mettre fin à l'emprisonnement

de Ngawang Phulchung, condamné à 19 ans de prison, de Ngawang

Jungney, condamné à 9 ans de prison, et plus largement, de rendre la

liberté au peuple tibétain.

Depuis 1949, la Chine a envahi et colonisé le Tibet faisant de

nombreuses victimes.

Le peuple tibétain a su montrer, par une action non-violente, sa

détermination et sa volonté de vivre.

Jean-Marc Ben, Maire-adjoint de Calais (Les Alternatifs)

Fax: 06 62 19 31 04

Source : contact ci-dessus

N 000322

Nouveau groupe "Tibet" au Sénat

Le Bureau du Sénat a autorisé cette semaine la création d'un "groupe

sénatorial d'information sur le Tibet"

"Ce groupe prendra la suite de l'Association des Amitiés

parlementaires pour le Tibet qui oeuvre au sein de la Haute

Assemblée, depuis 1994, en étroite synergie avec le Groupe d'études

sur les problèmes du Tibet de l'Assemblée nationale", précisent MM.

de Broissia et Huriet.

"Dans le cadre de cette action continue en faveur des droits du

peuple tibétain, un "manifeste des parlementaires français pour le

Tibet" vient tout juste d'être lancé et a déjà recueilli l'adhésion

de plus de 170 parlementaires.

Ce texte appelle notamment à l'ouverture d'un dialogue entre les

autorités chinoises et le Dalaï Lama, à la prise en compte des

recommandations sur la question tibétaine formulées par la Commission

internationale des Juristes en 1997 et à la libération du XIème

Panchen Lama", ajoutent-ils. MM. de Broissia et Huriet révèlent en

outre qu'ils ont reçu une "fin de non recevoir sur des motifs qu'ils

considèrent peu convaincants" à leur demande de rencontrer le XIème

Panchen Lama formulée récemment, en compagnie du député Henry Chabert

(RPR), auprès de l'ambassadeur de Chine en France.

Source : AFP 24 mars 00

N 000324

56ème session de l'ONU

Les Etats-Unis espèrent parvenir à repousser tout artifice de

procédure que la Chine serait tentée d'utiliser pour éviter de se

faire condamner par la Commission des droits de l'Homme de l'ONU, a

déclaré le 28 mars à Genève un membre du gouvernement américain.

"Depuis une dizaine d'années, la Chine soumet au vote 'une motion de

non-action'" empêchant la Commission de voter une résolution

condamnant la violation des droits de l'homme dans ce pays, "au lieu

de répondre de sa conduite", a expliqué le secrétaire d'Etat adjoint

américain aux droits de l'Homme, Harold Koh. Cette motion de non

action - un artifice de procédure - a jusqu'ici toujours été votée,

sauf en 1995, a-t-il rappelé au cours d'une conférence de presse.

"Mais cette année, nous estimons que les chances n'ont jamais été

aussi grandes pour qu'elle échoue", a-t-il dit.

Si tel est le cas, cela permettrait aux Etats-Unis de présenter

immédiatement leur projet de résolution condamnant la Chine, a-t-il

indiqué.

"Aucun pays ne devrait pouvoir utiliser des motions de procédure

pour éviter un vote légitime. Il ne peut y avoir deux poids-deux

mesures. Il est temps de réaffirmer ce principe", a déclaré M. Koh.

Les Etats-Unis font actuellement circuler un projet de résolution

parmi certains des 53 membres de la Commission.

"L'Union européenne, a-t-il poursuivi, a déjà indiqué qu'elle avait

l'intention de s'opposer à une éventuelle 'motion de non-action'.

Nous attendons des pays de l'UE qu'ils soutiennent notre projet de

résolution s'il est soumis au vote", a-t-il dit.

Jusqu'ici, l'UE a refusé de dévoiler ses intentions à ce sujet afin

d'éviter d'être soumise à des pressions. Six pays de l'UE sont

représentés à la Commission des droits de l'Homme : Allemagne,

France, Italie, Portugal, Espagne et Grande-Bretagne.

M. Koh a passé en revue les six domaines où, selon Washington, les

droits de l'homme sont bafoués en Chine :

- la répression contre les opposants politiques,

- la suppression des libertés de pensée, de conscience et de

religion,

- l'utilisation du travail forcé des détenus,

- la répression au Tibet particulièrement à l'encontre des religieux,

hommes et femmes,

- les atteintes à la liberté sur l'internet,

- et la dégradation de la situation des femmes.

Source : AFP 28 mars 00

N 000328

Richard Gere à l'ONU

Une centaine de Tibétains soutenus par l'acteur américain Richard

Gere, ont manifesté le 30 mars devant le Palais des Nations à Genève

pour réclamer une condamnation de la Chine par la Commission des

droits de l'Homme de l'ONU.

Richard Gere, président de "International Campaign for Tibet" a

estimé que l'Union européenne (UE) "pourrait faire beaucoup plus en

ce sens".

Les Etats-Unis envisagent de déposer un projet de résolution

dénonçant les violations des droits de l'Homme en Chine, résolution

sur laquelle l'UE n'a pas encore pris publiquement position.

L'adoption d'une telle résolution par la Commission des droits de

l'Homme aurait, selon l'acteur américain, "un énorme impact".

Cela prouverait, a-t-il ajouté, que "le bluff des Chinois" ne

fonctionne plus. Par ailleurs, Richard Gere, a considéré que "si la

Chine voulait faire partie de la communauté internationale et entrer

dans toutes les organisations internationales, y compris

l'Organisation mondiale du commerce (OMC), elle devait se comporter

correctement et respecter les valeurs universelles des droits de

l'Homme".

Source : AFP 30 mars 00

N 000330

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