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Conferenza Tribunale internazionale
Partito Radicale Roma - 26 giugno 1997
LE SORT DE POL POT FAIT TOUJOURS L'OBJET DE SPECULATION AU CAMBODGE

de JeanClaude Pomonti

Le Monde, jeudi 26 juin 1997, page 4

Phnom Penh (de notre envoyé spécial). En annoncant, mardi 24 juin, qu'elle s'opposerait à la formation d'un tribunal international pour juger Pol Pot, la Chine a peutetre perdu une occasion de se taire. Car rien n'est encore venu confimer de facon indépendante, la "capture" par ses propres lieutenants, le 18 juin, du responsable présumé du génocide cambodgien. Certains se demandent, ici, si Pol Pot n'est pas mort depuis quelque temps déjà. Et si l'émetter clandestin des Khmer rouges, en affirmant qu'il avait "reconnu ses tort" et que le "problème" posé par ses "trahison"avait été "résolu avec calme par les forces de l'unité", n'a pas tout simplement tenté de tirer le meilleur parti de sa disparition. D'autres avancent que le vieux Kmer rouge est si mal en point qu'il ne pourra peutetre pas etre livré vivant. "Pol Pot appartient au passé. A mes yeux, les élection sont beaucoup plus importantes", a, pour sa part, déjà déclaré mardi le prince Ranariddh en annoncant qu'il s'était entendu, par téléphone, avec Hun

Sen, l'autre premier ministre cambodgien, sur la tenue d'élections générales en mai 1998.

Une impensable "trahison"

Certes, personne ne nie le fait que le dernier carré de rebelles khmer rouges, replié à Anlong Veng, sur la frontière avec la Thailande, a traversé une crise en juin. Son Sen, l'un des chefs du mouvement, y a été assassiné. Les émissions de la radio ont été interrompues pendant quatre jours. Le fait le plus remarquable a sans doute été, par cette radio, l'évocation de Pol Pot, qu'elle n'a jamais mentionné depuis 1985, et de sa "trahison", encore plus impensable, en prélude à l'annonce d'une "ère nouvelle" après une "nuit" de vingtdeux années. Toutefois, l'emetteur clandestin a poursuivi, depuis et dans des termes bien familiers, ses attaques contre Hun Sen, présenté comme le "fantiche" de Vietnamiens qui veulent toujours "gober" le Cambodge. Cette radio s'est encore exprimée mercredi matin au nom d'un "gouvernement provisoire d'union nationale e de la salut national", présidé par Khieu Samphan, l'ancien porteparole de Pol Pot. Ce qui laisse entendre le refus de dissoudre ce gouvernement fictif et de reconnai

tre celui, présidé par Ranariddh et Hun Sen, qui a été formé danss la foulées dea élections organisées par l'ONU en 1993. Pour l'istant, cependant, rien ne laisse présager une reconnaissance sans équivoque, par lea Khmer rouges, des autorité légales de Phnom Penh, condition préalable à toute procédure d'amnistie. De toutes facon, Hun Sen est catégorique: il refuserait, le cas échéant, de consigner une requete d'amnistie en faveur de Khieu Samphan. Quant au roi Norodom Sihanouk, qui serait de nouveau hospitalisé à Pékin où il réside depuis quatre mois, il n'y serait plus favorable.

 
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