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Conferenza Partito radicale
Partito Radicale Olivier - 19 giugno 1991
Le plan de fédéralisation de la Roumanie
de Sergiu Panait

in Renasterea Banateana, 20 mai 1991

La réunion qui a eu lieu à Eger en Hongrie du 13 au 14 avril dernier et à laquelle ont participé des personnes et des organisations magyares de Hongrie et de l'étranger, préoccupées par le faux problème de la Transylvanie démontre que des forces occultes de l'irrendentisme révisionniste survivent encore et ont comme objectif majeur de dénigrer la Roumanie auprès de la Communauté européenne et de l'opinion publique mondiale. Ce qui surprenait surtout à cette réunion c'était les assersions centrées sur la contestation du caractère unitaire de l'Etat national roumain et, chose tout à fait incroyable, la présentation de certaines thèses communistes, genre komintern, stipulant l'idée que la Roumanie serait un Etat soi-disant multinational, ce qui devrait mener par voie de conséquence à la nécessité de son autodétermination, à celle de l'autonomie de la Transylvanie et, qui plus est, à celle de la fédéralisation du territoire roumain.

Les thèses internationalistes et communistes naguère en provenance de Moscou, sont, à l'heure qu'il est, élaborées, de plus en plus visiblement, à Budapest. La thèse selon laquelle la Transylvanie serait un territoire complémentaire ou, tout au moins celui des autonomies territoriales a fait que l'opinion publique roumaine réagisse à cause de son caractère nuisible et dangereux.

Ce n'est pas la première fois que des assertions visant le démantèlement du territoire de certains Etats nationaux ont été élaborées; celle qui se présente avec le plus de vivacité à notre esprit est la thèse communiste aux visées déviationniste de E.B. Valev, soutenue à Moscou, en 1964 et ayant comme objet la "légitimité" de la fondation de certaines zones supranationales sous forme de complexes inter-étatiques, destinées à "dépasser les barrières nationales", "l'anachronisme des frontières" et à amener l'individu à se dévétir de la chemise de force nationale".

Le stratagème communiste de Moscou, à savoir celui de la désagrégation de la Roumanie, a été démasqué en temps utile, ce qui a attiré, petit à petit, la disgrace à l'égard de la Roumanie.

Dans les conditions de l'après-Yalta, ou les nouvelles zones d'influence ont été délimitées et ont recu de nouvelles dimensions, les diversions de ce genre, visant des intérets de plus en plus occultes, ne cessent de faire leur apparition, évidemment sans la consultation de la Roumanie.

Depuis peu, m'est parvenue une publication, en langue roumaine, portant le titre de "Radical Letter", éditée par le Parti radical transnational, dont la filiale pour la Roumanie siège à Budapest, justement; ce parti se propose d'implanter ces structures dans notre pays également. L'identité entre les thèses de l'irrédentisme révisionniste soutenues à Eger et le programme internationaliste quant à la Roumanie de ce parti peut facilement etre remarquée si l'on lit l'article ayant comme objet la Roumanie et signé par Olivier Dupuis, "Fédéralisme,...";

Cet article est un véritable scénario de la désagrégation et l'internationalisation de la Roumanie. Le fait que certains membres de ce parti ont un passé suspect qui les lie à l'organisation terroriste d'extrème-gauche les "Brigades Rouges", organisation ayant à son actif beaucoup de crimes, et le fait qu'ils siègent à Budapest, nous oblige à soupconner que le "Plan Roumanie" ne soit proposé et inspiré par l'irrédentisme hongrois. aussi bien que par une pensée internationaliste-communiste présentée dans un emballage occidental.

L'avenir de la Roumanie serait, d'après M. Olivier Dupuis, une "République fédérale de Roumanie" ... et le nouvel Etat roumain devrait se réorganiser d'après un modèle fédéral. La fédéralisation de la Roumanie, dans l'acception d'O. Dupuis, serait la réorganisation territoriale en 6-7 provinces autonomes: la Moldavie, le Drobrogia, la Monténie, l'Olténie, la Transylvanie et le Banat, puis le Pays des Sicules (nous y voilà !) et un district fédéral autour de Bucarest. Si les Russes nous fait don des rayons, O.Dupuis veut nous faire cadeau du fédéralisme et des autonomies provinciales. L'étape suivante, serait, d'après O.Dupuis, la disparition des frontières nationales et l'intégration de ces autonomies dans les Etats-Unis d'Europe, dans la vision transnationale. Voilà le soi-disant "Plan Roumanie" - exposé à Budapest par Olivier Dupuis, qui a comme conseiller Anna Tothfalusi.

Il faut dire d'ailleurs que meme l'idéologue du P.R.T., Marco Pannella nous attire l'attention sur ce que l'Europe ne pourrait etre identifiée, dans la vision des radicaux-transnationaux, à la Maison commune de Gorbachev ni à la Confédération des Etats européens du Président francais, Francois Mitterrand. "Le Plan Roumanie", c'est-à-dire la fédéralisation de notre pays et la création de certaines autonomies provinciales, dans l'acception d'O.Dupuis, ne représente pas autre chose que les coordonnées déguisées d'un programme de désunion de la Roumanie; c'est ce qui explique que nous nous permettons d'attirer l'attention sur cette dangereuse diversion transnationale.

Selon le brigand rouge les droits des minorités nationales, la démocratisation authentique de la Roumanie ne sauraient etre mis en oeuvre à défaut de cette fédéralisation.

Le plaidoyer des radicaux-transnationaux qui militent à partir de la libéralisation de l'homosexualité et de la consommation des drogues jusqu'à l'effacement des frontières de la Roumanie nous autorise à prendre les indications venant de Rome et de Budapest pour un stratagème particulièrement dangereux, un nouveau piège ayant comme but la scission de l'Etat national unitaire roumain.

 
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