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Cicciomessere Roberto - 30 ottobre 1992
REPORT SINE DIE DES AUTRES ECHEANCES ELECTORALES

- Ligue Togolaise des droits de l'homme. -

Le référendum constitutionnel devait être suivi par des élections locales le 11 octobre 1992, des élections législatives les 31 octobre et 14 novembre, et enfin des présidentielles les 6 et 20 décembre. Outre les municipales qui ont été reportées sine die par le gouvernement dans le but de maîtriser des lacunes apparues lors du déroulement du référendum, aucune information n'a été fournie par les autorités quant au sort des autres scrutins dont le prochain devait normalement se tenir fin octobre.

La sensibilité présidentielle conteste les listes éléctorales, l'ordre des échéances et surtout le bulletin de vote unique pour l'ensemble des candidats aux élections présidentielles. Ce bulletin de vote a été adopté par le code électoral, (déjà promulgué) pour limiter la fraude (bourrage des urnes et rétribution des votes favorables, sur la base des bulletins de vote des concurrents ramenés comme preuve). Elle veut également obliger le HCR à surseoir à ses actions en faveur de la supervision des élections par des observateurs étrangers.

C'est pour placer encore une fois le Haut Conseil de la République dans des conditions devant l'amener à accéder aux revendications du Chef de l'Etat que des militaires togolais ont pris en otage du 22 au 23 octobre 1992 les membres de l'assemblée nationale de transition.

Les militaires réclamaient la levée du gel des fonds de l'ex parti unique en vue du remboursement des cotisations obligatoires prélevées, pendant plus d'une dizaine d'années, sur les revenus de tous les salariés des secteurs publics et privés au bénéfice de l'ex parti unique.

Il s'agit en réalité d'une nouvelle manoeuvre d'intimidation ourdie par le Chef de l'Etat et ses hommes. Au début de la semaine du 19 octobre, la presse togolaise a fait état d'une réunion secrète tenue quelques jours plus tôt entre le Chef de l'Etat et un groupe de militaires au cours de laquelle un certain nombre d'actions ont été programmées dans le but de perturber la préparation des éléctions législatives et présidentielles.

Au cours de ce nouvel épisode tragique de la vie politique togolaise, les députés, sequestrés pendant vingt-cinq heures, n'ont pas été autorisé à sortir de la salle pour aller se soulager. Ils ont également été privés de nourriture et d'eau. Les requêtes de la Croix Rouge visant à lever ces privations ont été catégoriquement rejetées par les militaires.

Pendant la sequestration des Hauts Conseillers, leurs chauffeurs ont été molestés et leurs véhicules saccagés. En dehors des deux ministres membres du Rassemblement du Peuple Togolais (l'ex parti unique) libérés le jeudi 22 octobre, et des députés de la sensibilité R.P.T. épargnés, les parlementaires ont eu à subir, avant leur libération le vendredi, des sévices corporels (fessées, bastonnades, giffles, coups de crosses de fusil et de bottes, etc.). Suite à ces mauvais traitements, certains d'entre eux ont été admis à l'hopital.

Il faut noter, pour comprendre la portée de ces actes de violence, que parmi les parlementaires se trouvaient des candidats potentiels à la présidence de la République, notamment Monsieur Edem KODJO, Maître Yao AGBOYIBOR et Mr. Zarifou AYEVA, tous chefs de partis politiques de la mouvance démocratique. Ces actes visaient à intimider et à humilier des adversaires politiques, parmi ceux qui peuvent encore faire obstacle à la reconquête du pouvoir par le Général EYADEMA et son armée.

QUELLE ISSUE ?

Avec l'appui d'une armée prétorienne et quasi-familiale qui compte près de 13000 hommes pour une population de 3.600.000 habitants (soit un militaire pour 360 habitants), les tenants de l'ordre anciens sont fondamentalement hostiles à tout changement démocratique. L'alternative qu'ils proposent aujourd'hui au peuple togolais excédé est un choix entre le maintien de ce régime répressif à la faveur d'un simulacre d'élection et l'insécurité, voire la guerre civile.

La satisfaction des aspirations démocratiques massivement exprimées de manière constante tout au long des deux dernière années exige la tenue d'élections libres, transparentes et démocratiques. Le peuple togolais est au bord du chaos dont n'a cessé de le menacer le régime contesté, depuis le début des revendications démocratiques.

Pour éviter un nouveau conflit aux conséquences seraient dramatiques pour l'ensamble de la sous-région, les défenseurs des droits de l'Homme et le peuple togolais comptent sur une mobilisation de toutes les bonnes volontés pour:

- obtenir de tous les protagonistes de la vie politique togolaise la tenue effective des élections dans les plus brefs délais;

- tout mettre en oeuvre pour que ces consultations se déroulent dans des conditions de sécurité et de transparence qui permettent au peuple de s'exprimer librement;

- garantir la crédibilité de ces consultations en aidant à la présences dans le pays avant et pendant le déroulement des scrutins, d'observateurs internationaux mandatés par des institutions fiables;

- obtenir des candidats un engagement solennel à se plier au verdict des urnes;

- amener l'année à rester neutre et à respecter le choix du peuple togolais.

Le prises de position et pressions de la Communauté Economique Européenne peuvent, sur tous ces plans, avoir une influence positive et déterminante.

SOUTIEN AU PROCESSUS DEMOCRATIQUE DU TOGO

Le peuple togolais est engagé, depuis octobre 1990 dans un processus de conquête des libertés démocratiques. La satisfaction des aspirations démocratiques massivement exprimées de manière constante tout au long de ces deux dernières années exige la tenue d'élections libres, transparentes et démocratiques. Le peuple togolais est au bord du chaos dont n'a cessé de le menacer le régime contesté, depuis le début des revendications démocratiques.

Avec l'appui d'une armée prétorienne et quasi-familiale qui compte près de 13000 hommes pour une population de 3.600.000 habitants (soit un militaire pour 360 habitants), les tenants de l'ordre anciens sont fondamentalement hostiles à tout changement démocratique. L'alternative qu'ils proposent aujourd'hui au peuple togolais excédé est un choix entre le maintien de ce régime répressif à la faveur d'un simulacre d'élection et l'insécurité, voire la guerre civile.

Pour éviter un nouveau conflit aux conséquences dramatiques pour l'ensamble de la sous-région, les défenseurs des droits de l'Homme et le peuple togolais comptent sur une mobilisation de toutes les bonnes volontés pour:

- obtenir de tous les protagonistes de la vie politique togolaise la tenue effective des élections dans les plus brefs délais;

- tout mettre en oeuvre pour que ces consultations se déroulent dans des conditions de sécurité et de transparence qui permettent au peuple de s'exprimer librement;

- garantir la crédibilité de ces consultations en aidant à la présences dans le pays avant et pendant le déroulement des scrutins, d'observateurs internationaux mandatés par des institutions fiables;

- obtenir des candidats un engagement solennel à se plier au verdict des urnes;

- amener l'année à rester neutre et à respecter le choix du peuple togolais.

Le prises de position et pressions de la Communauté Economique Européenne peuvent, sur tous ces plans, avoir une influence positive et déterminante. La Ligue Togolaise des Droits de l'Homme et la Ligue Togolaise des Droits de l'Homme-France peuvent compter sur la participation des signataires au Comité de Parrainage du Comité de Soutien qui s'assigne comme objectif d'oeuvrer à la tenue d'élections libres, démocratiques et transparentes au Togo dans les plus brefs délais.

SOUTIEN AU PROCESSUS DEMOCRATIQUE DU TOGO

Le peuple togolais est engagé, depuis octobre 1990 dans un processus de conquête des libertés démocratiques. La satisfaction des aspirations démocratiques massivement exprimées de manière constante tout au long de ces deux dernières années exige la tenue d'élections libres, transparentes et démocratiques. Le peuple togolais est au bord du chaos dont n'a cessé de le menacer le régime contesté, depuis le début des revendications démocratiques.

 
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