MOSCOU, 25 avr (AFP) - La Russie a exprimé mardi son inquiétude face aux éventuelles conséquences sur le processus de paix en ex-Yougoslavie si les dirigeants serbes bosniaques Radovan Karadzic et Ratko Mladic devaient être accusés de crimes de guerre.
"Cette décision pourrait endommager les efforts pour la paix dans les Balkans", a déclaré mardi un porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères.
Tout en reconnaissant "l'autorité du Tribunal pénal international", Nikolaï Matkovski a souligné, au cours d'un point de presse, que "les actions de toutes les parties au conflit" devraient "être examinées".
Le Tribunal pénal international sur les crimes dans l'ex-Yougoslavie (TPI) a confirmé lundi qu'il entamait une procédure pouvant conduire à la mise en accusation des chefs politique et militaire des Serbes de Bosnie, Radovan Karadzic et le général Ratko Mladic, pour crimes de guerre.