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Partito Radicale Maurizio - 1 giugno 1995
La mission de l'émissaire américain Robert Frasure entourée d'une extrême discrétion

BELGRADE, 1er juin (AFP) - La mission entamée mercredi à Belgrade par l'émissaire américain Robert Frasure, qui tente d'obtenir du président serbe, Slobodan Milosevic, une reconnaissance de la Bosnie, continuait d'être entourée jeudi d'une extrême discrétion.

L'agence officielle yougoslave Tanjug s'est contentée d'indiquer que M. Frasure poursuivait avec M. Milosevic des discussions "sur le règlement du conflit en Bosnie et la levée des sanctions" en vigueur contre la République fédérale de Yougoslavie (RFY, Serbie et Monténégro).

L'ambassade des Etats-Unis s'est refusé à toute indication sur le déroulement des entretienset indiqué que M. Frasure ne ferait pas de déclaration avant que ceux-ci soient terminés.

Les autorités yougoslaves ont insisté ces derniers jours sur le caractère confidentiel des pourparlers menés avec le Groupe de contact sur la Bosnie, au sein duquel M. Frasure représente les Etats-Unis. Ce Groupe réunit quatre autres puissances: Allemagne, Grande-Bretagne, France, Russie.

La mission de M. Frasure entre dans le cadre de l'offensive diplomatique engagée par la communauté internationale pour régler la crise des otages de l'ONU en Bosnie, notamment par le biais d'une pression accrue de Belgrade sur les dirigeants serbes bosniaques.

Les Etats-Unis ont proposé à M. Milosevic une suspension des sanctions en échange d'une reconnaissance de l'intégrité térritoriale de la Bosnie. Ils lui ont fait savoir que ces sanctions pouraient être levées si les Serbes de Bosnie s'engagaient à fond dans le processus de paix.

La France et la Grande Bretagne ont proposé la suspension sine die des principales sanctions économiques et la création d'une commission indépendante d'experts qui pourrait recommander la réimposition des sanctions si Belgrade ne respectait pas ses engagements.

Mercredi soir, le chef de la diplomatie yougoslave, Vladislav Jovanovic, a indiqué que la question de la reconnaissance de la Bosnie-Herzégovine "devient d'actualité" et a fait état de "progrès" dans ce sens.

 
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