Jean-Jacques DESCAMPS
Député d'Indre et Loire
Ancien Ministre
Monsieur Olivier DUPUIS
Secrétaire
Parti Radical
transnational et transparti
97-113, rue Bélliard
1047 Bruxelles
Paris, le 27 septembre 1995
Réf. : 95/AP/444
Monsieur le Secrétaire,
J'ai bien reçu votre courrier du 19 septembre m'alertant sur la gravité de la situation du peuple tibétain.
Croyez que nous sommes nombreux au Parlement à nous préoccuper de l'attitude du gouvernement chinois dans la région autonome du Tibet.
Vous voudrez bien trouver ci-joint, copie de la réponse du Ministre des Affaires étrangères suite à une de nos questions à ce sujet.
Veuillez agréer, Monsieur le Secrétaire, l'expression de mes sentiments les meilleurs.
Jean-Jacques DESCAMPS
Ancien Ministre
Député d'Indre-et-Loire
Maire de Loches
Réponse. - L'honorable parlementaire a bien voulu appeler l'attention du ministre sur l'attitude du gouvernement chinoisdans la région autonome du Tibet. Comme vous le savez, la France se préoccupe de la situation des droits de l'homme partout dans le monde et donc en Chine, y compris au Tibet. Elle saisit chaque occasion de contact politique avec les dirigeants chinois pour leur en faire part. La France agit également en concertation avec ses partenaires de l'Union européenne. Les Quinze ont déposé en 1995, comme les Douze l'avaient fait chaque année depuis 1992, un projet de résolution sur la situation des droits de l'homme en Chine et au Tibet lors de la session annuelle de la commission des droits de l'homme de l'ONU. Par ailleurs, l'Union européenne a rappelé sa préoccupation pour la situation des droits de l'homme en Chine, y compris au Tibet, dans sa déclaration du 7 juin 1995. La France souhaite que s'établisse un dialogue constructif entre les autorités chinoises et le Dalaï-Lama,
chef spirituel des Tibétains, prix Nobel de la paix, internationalment reconnu comme un interlocuteur pacifique et
modéré.