COMITE DE SOUTIEN AU PEUPLE TIBETAIN - SUISSE
PAR CLAUDE B. LEVENSON
fin décembre 1995
Chers amis,
Peut-être n'êtes-vous pas au courant, car parfois le temps presse et la communication ne passe pas aussi vite qu'on le souhaiterait en cette époque dite des autoroutes de l'information, mais un séminaire international s'est déroulé les 14 et 15 décembre au parlement européen de Strasbourg sur le thème LIBERTE POUR LE TIBET. L'initiative avait été lancée par le parti radical transnational, en collaboration étroite avec les autorités tibétaines en exil, et la participation des représentants de Groupes de soutien, associations humanitaires et culturelle de toute l'Europe, y compris de communautés tibétaines exilées: une centaine de personnes au total, venues notamment de France, Allemagne, Italie, Grande-Bretagne, Suisse, Suède, Norvège, Espagne, Autriche, mais aussi Pologne, Hongrie, Roumanie, Russie, Azerbaïdjan et Géorgie. Autrement dit, une palette plutôt révélatrice et suffisamment diversifiée pour permettre d'envisager de travailler ensemble dans le même but.
Sans m'attarder davantage sur les discussions nourries et significatives sur lesquelles nous reviendrons en détails lors de notre prochaine assemblée générale, il me parait urgent de vous faire connaître l'essentiel: décision commune a été prise de faire du 10 MARS 1996 l'occasion d'un vaste rassemblement européen à Bruxelles, avec marche silencieuse et nonviolente (cela va de soi) pour manifester un soutien décidé et sans équivoque à la cause tibétaine, avec drapeaux et masques aux couleurs tibétaines, pancartes et banderoles allant dans le même sens.
Nous espérons réunir au moins 5000 personnes pour cette journée qui doit être marquante à tous point de vue. D'ores et déjà, la communauté tibétaine en exil en Europe s'est engagée à une présence d'au moins 600 personnes. a nous de fournir le reste selon nos possibilités, en un effort unitaire au-delà des querelles de chapelles, de distinction "subtiles" entre engagement humanitaire, culturel, religieux, voire politique: l'important, c'est de faire savoir en toute clarté qu'il faut que le Tibet survive et demeure.
Comment s'y prendre? D'abord, prendre note de la date (c'est un dimanche) et s'efforcer d'être présent à bruxelles. songer ensuite aux moyens pratiques. faire passer l'information; trouver des idées de financement, aussi modestes soient-elles; envisager la location de cars pour la journée ou un trajet ferroviaire en groupe pour minimiser les coûts; saisir toute occasion de faire connaître l'opération et ses raisons; recueillir des signatures pour appuyer le mouvement; participer à la campagne " Un drapeau pour le Tibet", personnellement et au niveau local ou communal. Toute suggestionsera la bienvenue. Donner de son temps: c'est précieux.
Juste pour mémoire, durant le séminaire de Strasbourg, il à naturellement été longuement question de l'affaire de la succession du panchen-lama et de la situation au Tibet. plusieurs parlementaires européens ont brièvement fait le point sur les initiatives en cours dans leurs parlements nationaux respectif à ce propos. pour qui désire de renseignements plus précis dans l'immédiat, nous avons à dispositions l'allocution d'ouverture de Strasbourg, résument les objectif de cette rencontre: demandez-la simplement au CSPT.
En attendant notre prochaine rencontre, dans l'espoir de pouvoir compter sur toutes les bonnes volontés et les énergies agissantes, dites-vous bien que nous sommes voués à réussir, car nous n'avons pas droit à l'échec sur ce point, vital pour le Tibet, mais aussi pour tous et pour chacun d'entre nous.
bien cordialement à vous tous,
Cl. B. Levensons