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Partito Radicale Centro Radicale - 22 marzo 1996
LI PENG A PARIS!

Et les droits de l'homme alors?

A la mi-avril 1996, un homme qui a du sang sur les mains sera reçu en grande pompe par l'Etat français. Son nom: Li Peng.

Les autorités françaises vont rendre les honneurs au Premier ministre chinois qui fut, respectivement, l'ordonnateur des massacres de Lhassa, au Tibet, en mars 1989, et de la place Tien'Anmen en juin de la même année.

Li Peng est à la tête d'un pouvoir qui n'hésite pas à réduire en esclavage plusieurs millions d'hommes et de femmes en les envoyant dans les camps de travaux forcés.

Sous couvert de l'ouverture économique, qui profite à une minorité, la Chine est pour beaucoup de ses citoyens une immense prison où l'on torture et où l'on exécute sommairement.

Les libertés syndicales et politiques y sont systématiquement niées et réprimées.

Des régions entières sont victimes de destructions de l'environnement, cause de déplacements massifs et forcées de population.

Les essais nucléaires se poursuivent au mépris de toutes les conventions internationales.

Le Tibet est opprimé, soumis à une politique d'assimilation brutale et forcée ainsi qu'à la répression antireligieuse marquée, en particulier, par l'enlèvement du jeune Panchen Lama, Gendun Chockyi Nyma.

De tout cela personne n'est ignorant aux plus hauts postes de responsabilité.

Pourtant:

- En 1994, le Premier ministre français, M. Balladur, maintint sa visite en Chine malgré une série de provocations et d'humiliations politiques dont l'arrestation de Wej Jingsheng, le symbole du mouvement pour la démocratie en Chine.

Le ministre de l'Industrie et l'EDF persistent à construire des centrales nucléaires en Chine, dont les déchets sont rejetés, sans précautions, au Tibet et dans les provinces voisines.

- Le ministre des Affaires étrangères, M. De Charette, lors de son voyage à Pékin, en février dernier, s'est félicité de la "cordialité" des relations entre la France et la Chine pendant que l'on continuait d'arrêter des dissidents.

- La France a refusé l'asile politique à Mme Zhang Shuyun, ce médecin qui a eu le courage de dénoncer le scandale des orphelinats transformés en mouroir...

- A Bangkok, tout récemment, lors du premier sommet Europe-Asie, le Président de la République Françaises a éludé la question des Droits de l'homme au profit des seuls intérêts économiques.

La liste des renoncements de la France vis-à-vis de la Chine populaire est à la fois impressionnante et costernante.

Le Comité "Li Peng, on n'oublie pas Tien'Anmen" s'adresse au Président de la République française afin qu'il demande aux autorités chinoises la libération immédiate de Wej Jingsheng et de tous les autres prisonniers politiques, religieux et syndicaux, ainsi que la fin de l'oppression au Tibet. Et ce, avant d'entamer toute négociation économique, Il engage toutes les démocraties à agir en ce sens.

Le comité "Li Peng, on n'oublie pas Tien'Anmen" appelle tous ceux qui sont attachés au respect des Droits de l'homme à exprimer leur indignation en signant ce texte et en participant auxmanifestations qui seront organisées pour la défense de ces Droits.

Nom: .............................................

Fonction: ........................................

Organisation signataire: .........................

Tél: ...................... Fax: .................

A renvoyer au:

Comité "Li Peng, on n'oublie pas Tien'Anmen"

Collectif pour les libertés en Chine et au Tibet

52, rue la Fayette - 75009 Paris - 44 83 83 93 - Fax 42 46 36 76.

 
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