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Partito Radicale Centro Radicale - 11 marzo 1997
Tibet/manifestation de Genève/Interview à Olivier Dupuis

LA LUTTE POUR LE TIBET DOIT RESTER NON VIOLENTE MAIS DEVENIR PLUS ACTIVE

Propos recueilli par Jean-Noël Cuénod

La Tribune de Genève, lundi 10 mars 1997

Olivier Dupuis ne fait pas ses 39 ans. ce député belge au Parlement européen à l'allure d'éternel adolescent est secrétaire général du Parti radical transnational. Disons-le d'emblée, ces radicaux-là n'ont rien à voir avec les nôtres. Ils sont les héritiers du Parti radical italien de Pannella, célèbre pour ses combats libertaires.

- Olivier Dupuis, le Tibet subit plus que jamais l'oppression chinoise. Le pouvoir de Pékin ne reçoit aucun blâme sérieux. ne pensez-vous pas que la stratégie de la non-violence a atteint ses limites?

- La nonviolence, en tant que telle, reste d'actualité En revanche, ce qui ne l'est plus, ce sont les formes utilisées jusqu'à maintenant. La nonviolence pour libérer le Tibet doit être plus active, mieux organisée et coordonnée. Nous devons multiplier les actions en usant d'imagination. Il faut créer un mouvement qui prenne la même ampleur que celle de la lutte contre la guerre au Vietnam. Il s'agissait de combattre contre. Nous, nous devons lutter pour. Il faut que la pression des médias et de l'opinion publique amène le pouvoir chinois à discuter avec le gouvernement tibétain en exil.

- Justement, pour quel Tibet luttez-vous?

- Le Dalaï-Lama défend la voie centrale. Son but est de rendre au Tibet sa plaine autonomie dans tous les secteurs, sauf en ce qui concerne les politiques étrangère et militaire. Même si des mouvement prônent l'indépendance totale, il n'en demeure pas moins que cette position fait l'objet d'un large consensus.

- Les gouvernements occidentaux se montrent-ils toujours aussi soucieux de ne pas froisser Pékin?

- Tout récemment il y a eu de nombreuses tentatives, au sein du Parlement européen, pour réduire les objectifs du gouvernement tibétain en exil à une simple autonomie religieuse et culturelle. A la commission des droits de l'homme, l'Italie et la France se sont opposées à ce que la Chine soit condamnée pour ses violations des droits de l'homme. Et même à Genève, nous avons senti des résistances à la tenue de notre rassemblement. C'est ainsi que nous n'avons pas pu nous rendre devant la mission diplomatique chinoise.

 
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