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Conferenza Partito radicale
Partito Radicale Centro Radicale - 6 maggio 1997
Algérie/élections législatives

SCRUTIN SOUS SURVEILLANCE

Le Monde Diplomatique, mai 1997

LES citoyens algériens élisent, le 5 juin prochain, leur Parlement. C'est la Première fois que des élections législatives ont lieu depuis que, en janvier 1992 l'armée a interrompu le scrutin pour empêcher la victoire, au second tour, du Front islamique du salut (FIS). La loi électorale, adoptée début mars 1997 par le Conseil national de transition (CNT, Parlement désigné), prévoit un vote à la proportionnelle qui remplace le scrutin majoritaire à deux tours. Le futur Parlement, bicaméral, comptera 524 sièges. L'émigration sera représentée par 8 députés, et Alger, la capitale, en aura 24. La Chambre basse (380 sièges) sera composée de députés élus ; mais elle pourra être censurée par la Chambre haute (144 sièges), dont le tiers des membres sera directement désigné par le président Liamine Zéroual. Un nouveau parti, le Rassemblement national pour la démocratie (RND), dont l'armature est constituée de personnalités issues de l'influente Organisation nationale des moudjahidines (ONM), a été créé et arrivera

certainement en tête du scrutin pour offrir une majorité confortable au président; la deuxième place revenant au Mouvement de la société pour la paix (ex-Hamas) du cheikh Mahfoud Nahnah. Si le Front des forces socialistes (FFS) de M. Ait Ahmed, ou le Parti du travail (PT) de Mme, Louisa Hanoune participeront au scrutin du 5 juin, d'autres forces d'opposition comme le Mouvement pour la démocratie en Algérie (MDA) de M. Ahmed Ben Bella n'y participeront pas. Quant au FIS, il a appelé au boycottage' mais, lors du Forum de Madrid des 12 et 13 avril dernier, a condamné de la manière la plus explicite, par la voix de son porte-parole à l'étranger, M. Abdelkrim Ould Adda, non seulement la » répression aveugle du pouvoir, mais également les violences des » criminels du GIA touchant des civils et des innocents.

 
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