Session de Strasbourg, le 15 mai 1997
DEBAT D'URGENCE SUR LA SITUATION DES DROITS DE L'HOMME EN IRAN
(voir le document 6454 de Nouvelles Radicales)
Dupuis (ARE).
Monsieur le Président, je suis d'accord en gros avec ce que vient de dire M. Swoboda. Je pense néanmoins qu'il y a un problème de politique à long terme. On a eu une réaction positive de l'Union européenne qui a rappelé ses ambassadeurs. Mais j'ai une question peut-être pour le commissaire van den Broek. Il n'est pas tout à fait certain que l'ambassadeur italien soit rentré comme ses autres collègues. Cette question reste à préciser.
Quelle nouvelle politique devons-nous mener vis-à-vis de l'Iran puisque, comme on l'a précisé, nous sommes tous d'accord pour renoncer au dialogue critique. Quelle politique l'Union et non pas les États membres doit-elle poursuivre à moyen et à long terme? Quelles aides faut-il accorder aux mouvements d'opposition démocratiques iraniens pour les renforcer? Peut-on envisager enfin de créer une radio européenne, une voix de l'Europe pour les Iraniens, pour qu'ils ne soient plus seulement informés par la radio officielle du régime des Mollahs? Autant de questions qui se posent parmi beaucoup d'autres. Il serait peut-être intéressant de savoir ce que la Commission entend faire pour développer cette nouvelle politique.