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Partito Radicale Centro Radicale - 28 maggio 1997
UE/Grèce/Turquie

LES EXPERTS GRECS REMETTENT LEUR RAPPORT PRELIMINAIRE

Agence Europe, 27/05/97

Le porte-parole du Gouvernement grec, Dimitris Reppas, a indiqué que les experts grecs chargés d'examiner les différends entre la Grèce et la Turquie - les professeurs Krateros Ioannou et Argyris Fatouros - ont remis leur rapport préliminaire à la présidence néerlandaise du Conseil de l'UE. En participant à cette procédure, la Grèce entend démontrer que "le seul moyen de coexister est le respect du droit international et des traités internationaux", mais on ne peut cependant pas parler de "dialogue politique" avec la Turquie, a précisé M. Reppas. Le contenu du rapport ne sera pas dévoilé, mais l'Agence de Presse Grecque ANA signale que MM. Ioannou et Fatouros posent en particulier comme conditions pour un échange de vues entre experts grecs et turcs le non-recours à la violence et à la menace de la violence, ainsi que la reconnaissance des frontières existantes (telles qu'établies dans les traités de Lausanne et de Paris et dans les accords italo-turc et gréco-italien), des conventions internationales (notam

ment en ce qui concerne le droit de la mer) et de la compétence de la Cour internationale de La Haye dans le règlement des différends. Les experts turcs doivent présenter eux aussi leurs conclusions à la présidence du Conseil de l'Union européenne. Par ailleurs, le ministre adjoint aux affaires étrangères de Grèce, Georges Papandreou, et le secrétaire d'Etat turc aux affaires étrangères, Onur Oymen, ont participé mardi à un débat sur les relations gréco-turques organisé par le Centre d'Etudes et Recherches Politiques d'Athènes. A cette occasion, M. Papandreou a estimé que, "après des décennies d'animosité", il est maintenant possible de "repenser" les relations avec la Turquie, en essayant de renforcer son "orientation européenne". "Nous n'avons aucune opposition dogmatique à une plaine adhésion de la Turquie à l'Union européenne à l'avenir", a-t-il ajouté critiquant ceux qui affirment que la Turquie "ne fait pas partie de l'Europe", en particulier à cause de ses caractéristiques religieuses et culturelles.

Quant à M. Oymen, il a insisté sur la nécessité de respecter le stau quo en Mer Egée, et a estimé qu'il faudrait reprendre les pourparlers qui avaient commencé à la fin des années 70 afin de parvenir à un accord au sujet du "plateau continental et d'autres problèmes de l'Egée". Nous devrions appuyer les efforts du secrétaire général de l'OTAN visant à mettre en oeuvre des mesures globales de confiance", a dit aussi le Secrétaire d'Etat turc.

 
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