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Partito Radicale Centro Radicale - 14 luglio 1997
LIBERTÉ POUR LE TIBET/DÉMOCRATIE POUR LA CHINE-FAX ! - N.60

< LIBERTÉ POUR LE TIBET/DÉMOCRATIE POUR LA CHINE-FAX ! - N.60 >

Bulletin d'information sur les campagnes du Parti Radical Transnational pour la liberté du Tibet et pour la démocratie en Chine.

"I truly believe that individuals can make a difference in society. Since periods of great change such as the present one come so rarely in human history, it is up to each of us to make the best use of our time to help create a happier world".

Tenzin GYATSO, XIVe Dalaï Lama, 1992

Numéro 60 du 2 Juillet 1997

Rédaction: Massimo Lensi, Szechenyi Rkp.7.III.em 35 - 1054 Budapest (H)

Tel.e fax +36-1-111.62.17;

E-mail M.Lensi@agora.stm.it - WWW-Url: http://www.agora.stm.it/pr Telnet: Agora.stm.it

Distribution: Alberto Novi - Rue Belliard 89 - Rem 508, 1047 Bruxelles (B)

Tél. +32-2-2304121 - Fax +32-2-2303670.

Ce bulletin est publié en anglais, français, espagnol, italien, hongrois, croate et roumain.

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HONG KONG RETOURNE A LA CHINE :

POURSUITE DU DÉBAT SUR LE SATYAGRAHA POUR LE TIBET OCCUPÉ

Nous achevons la rédaction de ce bulletin le lendemain même du jour où le drapeau britannique a été amené à Hong Kong. Nous ne nous arrêterons pas sur cet important événement politique, pour lequel nous renvoyons pour l'instant aux faits et aux nombreux commentaires des observateurs internationaux. Il nous faut pourtant simplement souligner comment, alors que la plus importante contradiction chinoise se trouve aujourd'hui à un tournant historique, tout est fait pour oublier les véritables tragédies sur grande échelle qui accablent le territoire chinois, en provoquant des massacres, des épurations ethniques, des arrestations, des destructions cyniques, que ce soit au Tibet, au Turkestan oriental, en Mongolie intérieure, ou ailleurs encore en Chine. Face à tout cela, une réaction politique forte et claire de la part de nos gouvernements s'impose, et c'est à nous qu'il appartient de faire pression sur ces derniers, dans le sens d'une lutte démocratique et nonviolente, en utilisant si nécessaire tous les moyens

disponibles.

Dans ce numéro, nous accordons au contraire une place importante au Rapport McMillan-Scott sur les relations entre l'Union européenne et la Chine, approuvé par le Parlement européen, et au débat sur le Satyagraha qui suscite un intérêt croissant, mais soulève aussi des problèmes et des préoccupations et pour lequel se dessinent des stratégies et des alliances. Nous accueillons dans ce numéro les interventions de Klemens Ludwig, président de "Tibet Initiative Deutschland", et de Michael Alexander, du "Tibet Information Service".

A tous, bonne lecture et bon travail.

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PE/CHINE/RAPPORT McMILLAN-SCOTT

Au cours de sa dernière session plénière, le Parlement européen a approuvé un important rapport sur les orientations à long terme des relations entre l'Europe et la Chine, le Rapport McMillan-Scott. Les réactions qui ont suivi le vote ont été nombreuses, à commencer par celles, à la limite de l'insulte, de l'ambassade de Chine auprès des institutions européennes et du "Quotidien du Peuple" de Pékin. Le document approuvé instaure une approche fondamentalement nouvelle des relations entre la Chine et l'Union européenne, basée sur le principe d' "échanges réguliers non seulement commerciaux mais aussi politiques". A l'initiative du député Olivier Dupuis (groupe ARE), différents amendements ont été adoptés, portant sur divers points du rapport, en particulier sur les questions de la Mongolie intérieure, du Turkestan oriental, de Taiwan, du Tibet, et sur le sort de Wei Jingsheng et la situation des dissidents. Le document invite la Chine à abolir la peine de mort, à permettre au Prix Sakharov Wei Jingsheng d'être

reçu par le Parlement européen, à instituer une commission de révision indépendante charger d'évaluer les cas de 2.700 personnes condamnées en vertu de la loi sur la "contre-révolution", à permettre un accès régulier des observateurs étrangers au Tibet, au Turkestan oriental et en Mongolie intérieure. Le document condamne en outre l'occupation du Tibet par la Chine, et demande au gouvernement chinois d'accepter la proposition du Dalaï Lama, qui demande l'ouverture de négociations sur la base de l'autonomie culturelle et religieuse du peuple tibétain et de son droit à l'autonomie de gouvernement. Le rapport invite également la Commission à ouvrir un Bureau d'information à Taipei, comme l'ont demandé plusieurs résolutions, et regrette vivement que le Conseil et la Commission n'aient pas su défendre une position commune sur la question des graves violations des droits de l'homme en Chine devant la Commission pour les droits de l'homme de Genève.

NOUS PUBLIONS CI-DESSOUS L'INTERVENTION DU SECRÉTAIRE DU PRT ET DÉPUTÉ EUROPÉEN OLIVIER DUPUIS, LORS DU DÉBAT EN SÉANCE PUBLIQUE ET LE COMMUNIQUÉ DE PRESSE DES DÉPUTÉS RADICAUX SUR LES VIVES RÉACTIONS EN CHINE APRÉS LE VOTE SUR LE RAPPORT McMILLAN-SCOTT.

Intervention d'Olivier Dupuis

Strasbourg, le 11 juin 1997 - Dupuis (ARE). - "Monsieur le Président, nous ne sommes pas très nombreux mais nous avons le plaisir d'avoir le commissaire présent parmi nous, ce que je pense être particulièrement important. Je ne le dis pas pour Mme Moreau, mais je pense que lorsque nous parlons de droits de l'homme, nous parlons de démocratie et notre objectif est aussi de faire en sorte que ne s'impose pas dans le monde un modèle de développement sans démocratie et un grand Singapour. Notre travail, en tant que Parlement, est donc de définir une politique qui permette de parvenir le plus tôt possible à l'établissement de la démocratie en Chine. Ce rapport constitue, je crois, un premier pas important dans cette direction. Cela nous permettra aussi de harceler le commissaire Brittan, mais cela ne résout qu'une petite partie du problème. Je pense que nous avons tous en mémoire les événements graves qui sont intervenus tant pour la définition d'une politique européenne commune en matière de politique étrangère,

qu'en matière de respect des droits de l'homme en Chine. Nous avons tous en mémoire Genève et le désastre qu'y a connu la politique de l'Union. Il y a eu successivement le voyage en Chine du président de la République française, M. Chirac, qui nous a promis des changements que nous attendons toujours et la semaine dernière, le voyage du président du Conseil italien, M. Prodi, qui nous a dit à multiples reprises qu'il serait très ferme et qu'il demanderait des engagements précis de la part de la Chine sur le respect des droits de l'homme. Nous n'avons enregistré aucun résultat concret de ce voyage. Je veux donc dire que ce que nous faisons ici est important mais que je pense que nous devrons être très durs à l'égard du Conseil dans les mois à venir, Conseil qui a annoncé tout à l'heure qu'il est en train de redéfinir sa politique sur la Chine. Si cette politique est redéfinie sur la base du rapport McMilan-Scott, je pense qu'il s'agissait d'un premier pas dans la bonne direction. Par contre, si la définition

de cette politique est la confirmation de la politique choisie par M. Chirac et M. Prodi, je crois que nous allons tout droit au désastre."

DÉCLARATION DE GIANFRANCO DELL'ALBA ET OLIVIER DUPUIS, DÉPUTÉS EUROPÉENS DU GROUPE DE L'ALLIANCE RADICALE EUROPÉENNE.

(BRUXELLES, 18 JUIN 1997) : "Les critiques chinoises à l'égard des prises de position du Parlement européen exprimées de manière détaillée dans le rapport McMillan-Scott sont inacceptables et nous souhaitons que le Président du PE réagisse de manière adéquate et ferme, en retournant à l'envoyeur les insultes adressées au PE, qui n'a fait entre autres que rappeler les positions constamment défendues en matière de démocratie et de défense des droits de l'homme en Chine. Ceux qui espéraient que le PE se plie à cette "realpolitik" cynique et aveugle qui a prévalu à la Commission des droits de l'homme à Genève - où certains pays (France, Italie, Allemagne et Espagne) se sont écartés de la politique jusqu'alors suivie par l'Union - ont été battus, une fois de plus. Sur ce point, face aux insultes chinoises d'un côté, et aux profondes divisions du Conseil de l'autre, le Parlement ne peut que confirmer sa ligne politique à l'égard de la Chine en général et de la situation à Hong Kong en particulier, et logiquement a

nnuler la participation de sa délégation aux cérémonies prévues à Hong Kong le 30 juin prochain qui prévoient entre autres la présence des invités internationaux à l'ouverture de la nouvelle assemblée législative, laquelle est dépourvue de toute légitimité."

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LE DÉBAT SUR LE SATYAGRAHA (IIIe PARTIE)

Le débat sur le Satyagraha pour la liberté du Tibet occupé se poursuit. Nous rappelons que ce débat est ouvert à tous ceux qui sont intéressés par la création de ce mouvement mondial pour la liberté du Tibet. Dans ce numéro, nous accueillons deux interventions de réflexion mais aussi de réponse à l'intervention liminaire du Secrétaire du parti radical Olivier Dupuis (publié dans le Tibet Fax n.58). Toute personne désireuse de lire l'ensemble de toutes les interventions publiées jusqu'ici peut en faire la demande à la rédaction.

SOMMES-NOUS EN MESURE DE LANCER UN SATYAGRAHA NONVIOLENT ? (4)

par Klemens Ludwig

(PRÉSIDENT DE "TIBET INITIATIVE DEUTSCHLAND", ALLEMAGNE)

Je suis entièrement d'accord avec Olivier Dupuis quand il dit que la lutte nonviolente pour la liberté du Tibet n'a pas encore commencé. Mais pour moi, la question est de savoir si nous sommes vraiment en mesure de lancer un Satyagraha nonviolent avec toutes ses conséquences. Je ne prétends pas que nous en sommes incapables, mais que cela demande un effort important de notre part. Toutes les "armes" nonviolentes comme les jeûnes, les sit-in, les rassemblements, les marches, etc. ne suffisent pas pour un Satyagraha, parce que ces actions ne sont pas menées au Tibet même. Il n'est pas difficile de faire tout cela à Genève, à Bruxelles, Paris ou Bonn, et même là le nombre des participants devrait être plus important. En tout état de cause, la question cruciale est de savoir si nous voulons assumer le risque de ces activités dans le Tibet occupé. Et avec quelles conséquences pour nous et pour les Tibétains?

Nous faisons souvent référence au Mahatma Gandhi et à Martin Luther King, comme exemples de lutte nonviolente. De mon point de vue, ces exemples ne sont pas appropriés. Tous deux ont lutté dans un système relativement démocratique, ils étaient soutenus par au moins une partie des médias et de l'opinion publique du système même contre lequel ils luttaient, et ce soutien a été important pour leur succès.

Pouvons-nous prévoir une forme quelconque de soutien de la part des Chinois ou des médias chinois dans la lutte nonviolente pour la liberté du Tibet ? Je crains que non. Non que tous les Chinois soient hostiles à la cause tibétaine, mais parce que le régime autoritaire ne leur permet pas de s'exprimer. Il n'est pas étonnant, par exemple, qu'il n'y ait jamais eu de véritable lutte nonviolente contre Hitler ou Staline. Des régimes totalitaires de ce type ne permettent pas la réalisation des conditions requises pour l'organiser. Par rapport au Tibet, le gouvernement chinois réagirait davantage à la manière d'Hitler ou de Staline, qu'à celle du gouvernement britannique ou américain.

Qu'est-ce que tout cela signifie pour la campagne nonviolente en faveur du Satyagraha ?

Nous pourrions continuer nos activités avec le seul soutien des Tibétains en exil, en faisant pression sur le gouvernement chinois et sur nos gouvernements afin qu'ils relaient cette pression sur le gouvernement chinois. Cela n'est pas sans effets, comme le démontre la controverse au sein de la direction chinoise à l'égard du Tibet. Ce qui suscite un espoir de changement. Le Satyagraha est un concept éthique qui prévoit un engagement personnel et un risque qui vont bien au-delà de ce que les Tibétains en exil et les non-Tibétains ont jamais assumé. Il serait hasardeux de prétendre que les Tibétains sont disposés à assumer ces risques. Mais en tant que représentant d'un mouvement de soutien au Tibet, vivant dans un pays riche et confortable, je peux dire que le chemin à parcourir est encore long avant d'être prêts à réaliser le Satyagraha. Je ne veux pas être excessivement pessimiste : je crois à la possibilité de changements, mais il ne sert à rien de vivre dans un univers d'illusions. Mon point de vue est q

ue nous devons apprendre des Tibétains quand ils commenceront concrètement le Satyagraha chaque individu désirant y prendre part sera en mesure d'assumer tous les risques d'arrestation, etc. ce sera alors un grand succès et une motivation pour ceux qui le suivront. En ce sens, je crois aux petits pas, et je pense qu'il ne sera jamais trop tard pour le Tibet tant que les Tibétains ne renonceront pas à eux-mêmes.

(Traduit de l'anglais)

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LE SATYAGRAHA AUSSI AVEC LES DISSIDENTS CHINOIS,

LES OUIGOURS ET LES MONGOLS (5)

par Michael Alexander

(DIRECTEUR DE "TIBET INFORMATION SERVICE", ALLEMAGNE ET MALTE)

Je suis tout à fait d'accord avec Anders H. Anderssen (Tibet fax 59) sur le fait que les Tibétains doivent assumer le contrôle de cette opération. "Toutes les contributions philosophiques et bien intentionnées émanant de non-Tibétains ont certes leur valeur propre, mais c'est l'approche pratique qui au bout du compte revêt la plus grande importance. Nous pourrions également coordonner l'ensemble de ces efforts avec les dissidents chinois, avec les Ouïgours et les Mongols puisque ceux-ci partagent les mêmes objectifs. Nous pourrions dans une certaine mesure remplir un rôle de soutien à l'intérieur et à l'extérieur du Tibet et dans d'autres zones, mais ce sont les intéressés qui devront réaliser eux-mêmes l'essentiel des tâches pratiques.

Ils devraient s'asseoir à une même table et mettre au point des plans concrets, mais il serait absurde de divulguer ces plans dans Tibet fax ou dans d'autres médias, pour éviter que les autorités chinoises n'en aient connaissance immédiatement à travers leurs canaux et les neutralisent. Ainsi, tout ce qui concerne le projet pratique et les communications devra être maintenu top secret sous peine de faire échouer le Satyagraha.

Ceci s'applique également à tout conseil qui pourrait être demandé aux défenseurs du Tibet. Et quand je parle d'experts, je n'entends pas des personnes bien intentionnées mais des experts en opérations clandestines, puisque c'est en cela que constituera la partie la plus importante de la tâche. Il y a un autre aspect à prendre en considération : la voie nonviolente prise par Gandhi pour obtenir l'indépendance de l'Inde avec des milliers de personnes se couchant sur les routes pour bloquer les communications a été couronnée de succès avec les Anglais mais qu'elle ne pourra jamais réussir avec les Chinois, qui n'hésiteraient pas à passer sur les manifestants avec leurs blindés. Une dernière chose : la nonviolence s'applique aux individus - de mon point de vue - mais non pas aux objectifs.

(Traduit de l'anglais)

NOTE: LES ARTICLES DOIVENT ETRE ENVOYÉS PAR FAX OU DE PRÉFÉRENCE PAR E-MAIL AU SIÉGE DU PRT DE BRUXELLES (FAX : 32 - 2 - 284.91.98 ; E - MAIL : PR.BRUXELLES ~AGORA.STM.IT.) EN ANGLAIS, FRANÇAIS OU ITALIEN. LA LONGUEUR DU TEXTE ENVOYÉ NE DOIT PAS DÉPASSER LES 40 - 50 LIGNES.

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UNE PLACE, UNE RUE POUR LE TIBET

Au cours de ces derniers jours, les autorités communales de Gradisca d'Isonzo et Racale (Italie), et celles de Grande-Synthe (France) ont adhéré à la campagne. Au 2 juillet, on comptait donc 24 municipalités à avoir dédié une place ou une rue au Tibet libre.

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CHINE/WEI JINGSHENG BATTU PAR UN COMPAGNON DE CELLULE

Le célèbre dissident chinois Wei Jingsheng, qui purge une peine de 15 ans de prison au pénitencier de Tangshan, dans le Nord-Est de la Chine a été violemment battu par un codétenu. Les faits se sont produits il y a deux semaines, mais l'organisation "Droits de l'homme en Chine" de New York les a signalés aujourd'hui seulement, en précisant que Wei est resté grièvement blessé et a demandé à sa famille d'entreprendre une action légale contre les responsables de la prison. (...). La famille de Wei a parlé encore une fois de la mauvaise santé du dissident qui souffre d'arthrite, de pression trop élevée et de sérieux problèmes à l'estomac, en dénonçant le fait que les autorités pénitentiaires continuent à refuser à Wei les soins médicaux nécessaires. Wei Shanshan, s ur du dissident, a accusé le gouvernement de Pékin d'avoir confisqué un paquet qu'elle avait envoyé à sa famille depuis l'Allemagne. Le paquet contenait une copie du libre de Wei, une photo de sa petite-fille, cent dollars et cent marks. Il n'est jama

is arrivé à destination.

(PÉKIN 26 JUIN - ADNKRONOS/DPA).

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COMPTE-RENDU GLOBAL DES DÉPENSES

OCCASIONNÉES PAR LA MANIFESTATION "GENÉVE 1997"

Avec un retard considérable, il est vrai, dû essentiellement à la collecte laborieuse de tous les documents relatifs aux dépenses, nous publions le bilan complet de la manifestation "Liberté pour le Tibet", qui s'est déroulée à Genève les 9 et 10 mars de cette année. Nous prions chacun de bien vouloir accepter nos excuses pour ce retard regrettable. Le bilan est établi en francs suisses (CHF) (ml).

Entrées

Tibet Office (Genève, Suisse) 3.000 CHF

Syamatara (Hilms, Autriche) 296 CHF

Save Tibet (ienne, Autriche) 1.148 CHF

Les Amis du Tibet (Luxembourg) 435 CHF

CSPT (Lausanne, Genève, Suisse) 4.400 CHF

Swiss Tib. Friendship (Zurich, Suisse) 2.000 CHF

Tibet Initiative Basel (Suisse) 1.500 CHF

Verein der Tibeter (Suisse) 860 CHF

Tibet Initiative Dc. (Allemagne) 2.100 CHF

Verein Tibeter Jugend (Suisse) 1.264 CHF

Tibet Unterstuetzung (Liechtenstein) 500 CHF

Parti Radical 7.400 CHF

Paola Ragno 435 CHF

Alessandro Pacetti 104 CHF

Dons aux tables lors de la manifestation 530 CHF

Total 25.972 CHF

Sorties

Poste 54 CHF

Frais légaux 130 CHF

Logement (manifestants) 1.913 CHF

Logement staff 4.258 CHF

Achat de flambeaux 2.080 CHF

Production d'autocollants "Genève 97" 350 CHF

Tracts 2.121 CHF

Préparation du podium 3.400 CHF

Sécurité pour le podium 955 CHF

Installation électrique pour le podium 4.000 CHF

Téléphone 1.708 CHF

Electricité 564 CHF

Photocopies 886 CHF

Frais de bureau 265 CHF

Production des manifestes "Genève 97" 3.282 CHF

Total 25.972 CHF

 
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