Strasbourg, mercredi 16 juillet 1997

DUPUIS (ARE)

- Monsieur le Président, je ne suis pas de ceux qui, comme Mme Green (présidente du groupe socialiste), ont pour sport favori le tire aux pipes contre la Turquie.

Je pense, et je ne suis pas d'accord en ceci avec le Conseil, que la politique de l'Union européen à l'égard de la Turquie n'est pas la même que celle qu'on réserve à d'autres pays. La Turquie n'est pas sur la liste des pays candidats à l'Union européenne retenus et les Turcs ont très bien compris ce que cela voulait dire. Je crois qu'on est en train de reproduire avec la Turquie ce que l'on a construit scientifiquement, pendant dix ans, avec la Yougoslavie et qui a conduit au désastre que l'on sait. Ou l'Union européenne propose clairement, dit clairement à la Turquie qu'elle peut entrer dans l'Union européenne, et elle lui dit également les conditions auxquelles elle pourra entrer et adhérer à l'Union européenne, ou, dans le cas contraire, tout est du blablabla, qui servira d'alibi tant à la Turquie, pour continuer à ne pas respecter les droits de l'homme, qu'à l'Union européenne, qui continuera à croire qu'elle peut faire une politique de mi-figue, mi-raisin, et cela n'est pas une politique, nous le savon

s très bien, cela conduira au désastre, à des désastres comme en ex-Yougoslavie, comme en Algérie.