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Partito Radicale Centro Radicale - 26 settembre 1997
UE/ELARGISSEMENT

M. PAPANDREOU CONFIRME QUE LA GRECE POURRAIT BLOQUER DES ADHESIONS EN CAS DE DIFFICULTES SUR LE DOSSIER DE CHYPRE - APPEL A LA TURQUIE

Athènes, 25/09/1997 (Agence Europe)

- "Il sera très difficile pour le gouvernement grec de faire approuver par le Parlement l'adhésion d'un pays comme la République tchèque si la seule raison pour laquelle la candidature de Chypre devait ne pas être acceptée était que, l'île est divisée" : c'est ce qu'a déclaré le ministre adjoint des Affaires étrangères de Grèce, Georges Papandreou, lors d'un colloque organisé à Athènes par la section grecque de l'Association européenne des journalistes. M. Papandreou a estimé que la "phase de pré-adhésion" aurait "des effets positifs" pour les deux communautés et a invité les Turcs à prendre en considération le fait qu'avec l'adhésion de l'île, "la communauté des musulmans pourrait pour la première fois prendre la parole dans l'Union européenne". Pour ce qui est de l'installation de missiles par le gouvernement chypriote, il a indiqué que le problème n'était pas celui des missiles mais bien la cause de leur éventuelle installation, à savoir "la présence à Chypre d'une énorme puissance militaire". Pour lui, l

e gouvernement chypriote "ne fait donc rien d'autre que répondre à cette menace", et Athènes espère que la proposition du président Clerides de démilitariser l'île soit acceptée par Ankara et que les entretiens entre MM. Clerides et Denktash déboucheront sur des progrès qui pourraient être "un pas décisif'. Quant au souhait émis, lors du Conseil Affaires générales, par plusieurs ministres des Affaires étrangères de voir la Conférence européenne s'ouvrir avec la participation de la Turquie (voir EUROPE des 15/16 septembre), M. Papandreou a indiqué que la question était, aux yeux d'Athènes, prématurée. Selon lui, il faut d'abord "définir le contenu avant de parler des participants" à la Conférence d'autant plus que la question de savoir si les négociations commenceront avec les six pays proposés par la Commission ou avec l'ensemble des onze candidats était "encore en suspens". A cet égard, le vice-ministre des Affaires étrangères Yannos Kranidiotis a confirmé que la Grèce considérait, pour sa part, qu'il "faud

rait ouvrir les négociations d'adhésion avec tous les Etats candidats". M. Papandreou a confirmé, quant à lui, que "l'intérêt national" de la Grèce était, pour des "raisons politiques, économiques et culturelles", que soit reconnue la "vocation européenne de la Turquie" et qu'un "partenariat fort" s'établisse entre l'UE et ce pays. "Nous souhaitons aider la Turquie" dans cette voie "afin de nous aider nous-mêmes", a-t-il ajouté avant d'expliquer que le veto opposé par Athènes à la coopération financière de l'UE avec Ankara serait levé pour autant que la Turquie respecte "trois conditions" : respect du droit international, respect des traités internationaux et, en cas de divergence d'interprétation, recours à la Cour internationale de justice. M. Kranidiotis a réaffirmé que la Turquie était "éligible" à l'adhésion, mais que, pour être reconnue comme candidate, elle devrait "respecter les conditions" fixées lors du Conseil européen de Copenhague.

 
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