M. VAN DEN BROEK POSE A ANKARA LES PROBLEMES DE CHYPRE ET DES DROITS DE L'HOMME

Ankara, 04/11/1997 (Agence Europe)

A l'issue de ses entretiens de la semaine dernière à Ankara, le Commissaire européen Hans van den Broek a dit à la presse qu'il avait "exploré"avec ses interlocuteurs les moyens de "renforcer notre relation" sur le plan politique, tout en admettant, au sujet de l'Union douanière, que "ça pourrait aller mieux". Nous avons dit que "nous devons trouver ensemble le moyen de donner de la substance à cette relation croissante, notamment en élargissant l'Union douanière à d'autres secteurs comme l'agriculture et les services, gardant à l'esprit que ceci est aussi une excellente manière de préparer l'adhésion", a-t-il ajouté. J'ai aussi évoqué la situation des droits de l'homme, a indiqué M. van den Broek (citant la récente arrestation de deux activistes dans ce domaine), les relations entre la Turquie et la Grèce ("une future adhésion de la Turquie Mut se matérialiser seulement si nous essayons d'améliorer aussi cette relation", a-t-il dit, se demandant : "Pourquoi ne serait-ce pas possible ? Cela doit être possibl

e) et Chypre. A ce sujet, il a espéré que 'nous pourrons compter sur la coopération turque afin d'encourager les Chypriotes turcs" à reprendre les pourparlers sous l'égide de l'Onu, interrompus à cause des élections présidentielles à Chypre, et afin de "trouver une formule-qui permette d'impliquer la communauté chypriote-turque dans les négociations d'adhésion avec l'UE". Il faut de la clarté quant à votre disposition à accepter le principe que Chypre deviendra, le moment venu, membre de l'UE, a-t-il affirmé. Selon lui, "notre objectif commun devrait être l'adhésion de Chypre comme fédération bizonale unifiée".