Strasbourg, le 18 décembre 1997
Olivier Dupuis (ARE).
Madame le Président, Monsieur le Vice-président, chers collègues, comme notre groupe, je suis tout à fait &accord sur la nécessité &augmenter la coordination, d'unifier les services, de rationaliser une série de choses. Mais il est essentiel d'avoir une responsabilité politique et, très souvent, nous avons du mal à comprendre où celle-ci se situe au sein de la Commission. Je félicite Mme Lenz, et M. Imbeni qui ont rédigé deux rapports allant dans ce sens. Toutefois, le point 7 du rapport de M. Imbeni où celui-ci propose de faire rapport sur les instances publiques des pays tiers qui entraveraient les projets des droits de l'homme me semble un peu contestable. Je pense que nous pourrions faire une annexe et ajouter "aux instances de l'Union européenne", car, comme certains collègues le savent, si un certain nombre de projets sont bloqués pendant de longs mois à la Commission pour obtenir les fonds qui ont été décidés, il y a d'autres projets - et je suis très heureux que le commissaire Brittan soit présent -
des projets très importants concernant la démocratisation et le respect des droits de l'homme qui traînent dans les tiroirs des services de la Commission depuis deux ans. Un projet pour la radio "Voice of Tibet" attend depuis deux ans le feu vert de la Commission. Je serais très heureux d'entendre une réponse du commissaire sur ce point. Je voudrais aussi qu'il réponde à des demandes faites, à de multiples reprises, par notre Parlement concernant un certain nombre de personnalités qui sont emprisonnées. Elles concernant M. Wang Dan, M. Hada, M. Nawang Choepel et le jeune Panchen Lama (Gedhun Choekyi Nyima) au sujet desquels nous sommes sans nouvelles, alors que nous avons maintes fois demandé une intervention de la Commission en vue de la libération des milliers, voire des centaines de milliers de prisonniers politiques en Chine et dans d'autres pays d'Asie.
Je serais très heureux, Monsieur le Commissaire, qu'à l'image des Etats Unis qui ont obtenu la libération de M. Wei Jingsheng, la Commission puisse elle aussi nous annoncer rapidement la libération des quatre personnalités ci-dessus ainsi que d'autres personnes que je n'ai pas citées aujourd'hui.