Résolution d'urgence sur la situation du Tibet,
Jeudi 15 janvier 1998
Intervention d'Olivier Dupuis (ARE)
Monsieur le Président, sur ce point je voudrais dire tout d'abord à la Commission que notre contentieux avec elle commence à s'alourdir. Ce n'est évidemment pas le commissaire van den Broek qui est concerné, mais son collègue Sir Leon. Notre Parlement a accumulé, depuis trois ans, un certain nombre de résolutions très précises sur la question du Tibet et de la République populaire de Chine. Nous avons eu souvent de belles réponses de la part de Sir Leon, mais nos demandes n'ont suscité aucune action, ni aucun suivi: nous n'avons aucune réponse concernant le Panchen Lama; nous n'avons aucune réponse concernant M. Hada; nous n'avons aucune réponse concernant M. Wang Dan; nous n'avons aucune réponse concernant la question très importante de l'ouverture du dialogue avec le Dalaï Lama. Il serait temps, dès lors, que la Commission fasse usage des pouvoirs qui sont les siens. Si M. Brittan consacrait 1 % de l'inventivité et de la créativité qu'il utilise pour les aspects économiques et commerciaux de ces questions,
je suis s r qu'il obtiendrait des résultats. Je pense donc qu'il est à présent urgent que la Commission et que Sir Leon, en particulier, commencent à nous donner des réponses précises sur toutes ces demandes que le Parlement a répétées depuis deux ans.