SESSION DE STRASBOURG - RAPPORT D'ANCONA
15/01/1998
Intervention de Gianfranco Dell'Alba:
Dell'Alba (ARE) - Madame le Président, chers collègues, je laisse bien évidemment à M. Nassauer la responsabilité des propos - même politiques - qu'il a tenus. Je ne veux pas épiloguer à ce sujet. Je me limite à dire que, dans cette Assemblée, il faut prendre ses responsabilités...
(Tumulte)
Si vous voulez faire rejeter un rapport simplement par un coup de force de la majorité, je vous dirai que ce n'est pas comme cela qu'on fait de la politique. Quand, dans un Parlement, il y a soixante amendements...
(Tumulte)
Madame le Président, je vous demande de faire taire mes amis italiens. Je parle la langue que je veux. D'accord?
(Applaudissements)
Je voulais dire tout simplement, Madame Muscardini, que, quand soixante amendements ont été déposés, ce n'est pas avec des gesticulations mais en travaillant sérieusement qu'il faut procéder. Il est donc normal, dans un parlement démocratique, que la commission saisie du dossier reprenne la discussion, examine les soixante amendements et revienne en plénière avec un texte.