Le Monde/16/01/ -(AFP.)LES ORGANISATIONS de défense des droits de l'homme et plusieurs responsables politiques ont exprimé leur indignation aprés la condamnation, mardi 13 janvier, du journaliste Pius Njawé à deux ans de prison ferme pour "propagation de fausses nouvelles". Djeukam Tchameni, président du Comité de libération de Pius Njawé (CLPN), et de CAP - liberté, une association de défense des droits de l'homme, interdite par les autorités, a estimé qu'il s'agissait d'une "insulte à la démocratie".
Pius Njawé, directeur de publication du trihebdomadaire LE MESSAGER (proche de l'opposition), a été condamné par le tribunal de Douala au maximum de la peine légale et a 500000 francs CFA (5000 ff) d'amende pour un article publié le 22 décembre 1997, faisant état d'un " malaise cardiaque" du président Paul Biya. (cont.)