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Orofino Veronica - 29 gennaio 1998
LA RUSSIE LANCE UNE INITIATIVE DIPLOMATIQUE EN IRAK
Les cours du pétrole flambent

le monde / 28 janvier

Una fois encore, l'Irak divide les membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies. Alors que Washington laisse entendre depuis plusiers jours que le recours à la force est désormais " inévitable", compte tenu du refus de Bagadad de laisser travailler les experts de la Commission spéciale de l'ONU chargée du désarmement du pays (Unscom), Moscou lance une nouvelle initiative diplomatique et condamne par avance toute offensive militaire.

La Russie a dépeché en Irak, lundi 26 janvier, un Viktor Possouvaliouk, vice-ministre des affaires étrangères, qui serait porteur de nouvelles propositions. Deux sujets de conflit opposent les autorités de Bagdad à l'ONU : la composition des équipes de l'Unscom, où les experts américains seraint surreprésentés, selon l'Irak, et l'accès aux sites dits "présidentiels", que refuse Bagdad au nom de sa " souveraineté".

MENACES AMERICAINES

Moscou a également jugé "inacceptable et contre-productif " tout recours à la force, également dénoncé par la Ligue arabe, et a insisté sur "la nécessité de rechercher un dénouement mutuellement accettable (...) strictement dans le cadre du conseil de sécurité de l'ONU". Samedi, les Etats-Unis avaient indiqué qu'ils étaient prets à agir "en dehors du Conseil de sécurité" si les autorités de Bagdad s'obstinaient dans leur refus de coopérer avec l'Unscom. Ils ont réagi, lundi, à l'initiative russe, en estimant que la voie diplomatique " s'épuise rapidement".

Pour la Fance, Jacques Chirac a indiqué lundi son souhait de voir Bagdad comprendre " qu'il y a une autre voie que celle de l'affrontement". Il a espéré que l'Irak accepte les inspections sur "les sites dits présidentiels, mais dont chacun voit bien qu'en réalité ce ne sont pas des sites présidentiels". "La France, a-t-il ajouté, a partcipé très fortement, conjointement avec la Russie, à essayer de faire comprendre aux autorités irakiennes que leur intéret était de coopérer, et qu'il n'y avait pas d'autre possibilité: Sinon, naturellement, elles s'exposeraient à des sanctions".

Les menaces américaines ont eu un effet immédiat sur les marchés. Le pétrole brent (qualié de référence de la mer du Nord) a enregistré une forte hausse sur l'International Petroleum Exchange (IPE), passant la barre des 15 dollars le baril (15,09 dollars contre 14,87 dollars en cloture vendredi). Cette flambée intervient dans un marché particulièrement déprimé du fait de l'abondance de l'offre, depuis le relèvement de 10% des quotas de production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), et du recul de la demande, avec la crise financière et économique en Asie du Sud-Est et un hiver clément dans l'hémisphère Nord.

Le prix du pétrole brent était tombé la semaine dernière sous la barre des dollars sous l'effet de réserves américaines de brut et dans la perspective de l'augmentation des revenus pétroliers irakiens, qui doit etre discutée par le Conseil de sécurité des Nations unies sur la base d'une rapport du secrétaire général, Kofi Annan. - (AFP, Reuters:)

 
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