Béchir Ben Yahmed / J.A.

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La mondialisation de l'économie, phénomène sans précédent, est-elle la conséquence de la révolution technologique que nous vivons: transmission instantanée de l'information, utilisation des satellites et de l'espace, percées médicales (déjà réalisées ou à venir à brève échéance) ? Ou bien résulte-t-elle de la disparition du camp communiste ?

Ou bien encore est-elle l'effet conjugué de ces deux événements, le premier ayant retenti sur le second ?

Il y a quelques années déjà, en 1994, un chef d'entreprise, homme pragmatique par définition, avait observé :

"Trois phénomènes nouveaux ont été à ce jour, sous-estimés :

les suites de l'effet Gorbatchev ; la mondialisation de l'économie; l'importance de la télévision."

Aujourd'hui, c'esat Jean-Claude Trichet, actuel gouverneur de la Banque de France et, sans doute, futur président de l'Institutmonétaire euroéen, qui, en un raccourci saisissant, énonce la règle d'airain de cette économie mondialisée qui est en train de se mettre en place souce nos yeux, et qui sera, sauf accident, l'économie du XXI siècle.

Cette règle est à la fois nouvelle et terrible : ceux qui ne comprendront pas qu'elle va régir le monde, qui ne parviendront pas à s'y faire, seront marginalisés et laissés au bord de la route.

La voici, énoncée par M. Trichet lui-meme :

"Les consommateurs décident d'acheter le meilleur rapport qualité/prix. Ils choisissent, par conséquent, les entreprises pour les bienss et les services qu'ils achètent.

" A leur tour, les entreprises choisissent les pays où ils fabriquent et, par conséquent, investissent..."