LES REPRESENTANTS DU GOUVERNEMENT EN EXIL REGRETTENT LA DECISION DE L'UNION DE NE PAS PRESENTER UNE RESOLUTION SUR LES DROITS DE L'HOMME EN CHINE
Strasbourg, 11/03/1998 (Agence Europe) - "Je regrette que l'Union européenne ait décidé de ne pas soutenir la résolution sur la Chine qui sera présentée à la Commission des droits de l'homme de l'Onu" lors de sa réunion à Genève ce mois-ci, a déclaré le "ministre des relations internationales du gouvernement tibétain en exil", M. Tethong, lors d'une conférence organisée à Strasbourg par l'Intergroupe pour le Tibet du Parlement européen. "Nous avons entendu les raisons de l'Union européenne pour préférer le dialogue avec la Chine (... ) et nous sommes favorables à un dialogue s'il débouche-sur des résultats. Mais de notre point de vue, la situation au Tibet a empiré. (... ) Lorsque l'on détruit notre culture, notre langue, que les Chinois sont aujourd'hui plus nombreux que les Tibétains, la question est de savoir ce qu'il restera de la culture tibétaine dans cinq ans", a-t-il poursuivi. Ce commerce est la principale préoccupation de l'UE, a estimé le vice-président de l'intergroupe, le conservateur britanniqu
e James Moorhouse. A l'occasion du 39ème anniversaire du soulèvement de Lhassa du 10 mars 1959, l'Intergroupe a organisé une série de manifestations à Strasbourg, y compris expositions et tables rondes, projection en avant-première du film de Martin Scorcese "Kundun". Vice-présidente de l'intergroupe, la libérale néerlandaise Jessica Larive a plaidé, pour sa part, pour la campagne des artistes pour le Tibet, "World Artists for Tibet", dont le but est d'attirer l'attention sur les violations des droits de l'homme au Tibet.