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Partito Radicale Centro Radicale - 19 marzo 1998
UE/CHINE

SELON SIR LEON BRITTAN, LA "PRESSION" DANS LE CADRE DU DIALOGUE SUR LES DROITS DE L'HOMME A DEJA EU CERTAINS RESULTATS - L'UE SE RESERVE LE DROIT D'APPUYER UNE RESOLUTION DE L'ONU EN 1999 - M. GIL-ROBLES RECOIT WEI JINGSHENG

Bruxelles, 17/03/1998 (Agence Europe)

- "Il a été extrêmement utile d'avoir l'opportunité de discuter aujourd'hui avec Wei Jingsheng de la situation des droits de l'Homme en Chine. Cela m'a permis de réitérer l'engagement très fort de l'Union européenne visant à améliorer les droits de l'Homme en Chine et de souligner que la Commission européenne continuera à saisir chaque occasion -aussi bien publiquement qu'en privé- pour demander des améliorations des droits de l'Homme en Chine. J'ai souligné que la Commission européenne évoque sans hésitation et de manière constante avec les autorités chinoises les cas spécifiques de dissidents qu'elle voudrait voir libérés. Il existe une liste de dissidents qui ont été identifiés par l'UE comme des cas prioritaires, et Wei Jingsheng a lui-même figuré sur cette liste. Je me suis personnellement référé à cette liste lors de ma rencontre avec le ministre chinois des Affaires étrangères quand j'étais à Bejing en février dernier". C'est ce qu'a déclaré le vice-président de la Commission européenne, Sir Leon Brit

tan, à l'issue de l'entrevue qu'il a eue lundi après-midi avec le dissident chinois Wei Jingsheng. "J'ai expliqué à M. Wei les raisons qui ont amené l'UE à décider de ne pas soutenir une résolution à la Commission des droits de l'Homme de l'Onu. Cette décision n'était pas basée sur un moindre engagement de l'UE de faire progresser les droits de l'Homme en Chine, mais plutôt sur la conviction que l'appui à une telle résolution dans les circonstances actuelles ne serait pas la meilleure façon de faire progresser ces droits", a dit Sir Leon. Le vice-président de la Commission a aussi rappelé certains "résultats" qui, à son avis, ont pu être atteints aussi en raison de la "pression" de l'UE dans le cadre du dialogue sur les droits de l'Homme, et que la Chine a : - accepté de s'engager dans un programme de coopération substantiel avec l'UE sur les droits de l'Homme; - signé la Convention de l'Onu sur les droits sociaux économiques et culturels. En outre, la semaine dernière, elle a annoncé son intention de signer

aussi la Convention de l'Onu sur les droits civils et politiques. Les autorités chinoises ont aussi accepté la création d'un groupe conjoint d'experts UE/Chine chargé de traiter des détails du processus de signature et de ratification de ces deux conventions de l'Onu; - a confirmé que le Haut Commissaire de l'Onu pour les droits de l'Homme, Mary Robinson, pourra se rendre en Chine au cours du premier semestre de cette année. La Chine accepte aussi la visite d'autres rapporteurs de l'Onu sur des questions des droits de l'Homme; - ne s'oppose pas à la visite de la Troïka de l'UE au Tibet. "J'ai clairement expliqué à M. Wei que, à l'avenir, l'attitude de l'UE à propos d'une résolution de l'Onu dépendra entièrement de progrès continus et vérifiables faits par la Chine ", a déclaré Sir Leon. Lundi, suite à la signatureannoncée par la Chine de la Convention de l'Onu sur les droits civils et politiques., le porte-parole de la Commission a déclaré qu'il s'agissait là d'un "jalon" capital pour l'amélioration de la s

ituation des droits de l'Homme, même si "beaucoup reste à faire" et la situation est toujours loin d'être satisfaisante. L'UE se réserve le droit de présenter ou d'appuyer une résolution critiquant la Chine à la Commission des droits de l'Homme, l'année prochaine à Genève, au cas où, d'ici-là, la Chine ne ferait pas suffisamment de progrès dans la protection des droits de l'Homme, a-t-il dit. Mardi, le président du PE, M. Gil-Robles, a reçu Wei Jingsheng à Bruxelles. Rappelons que le dissident chinois avait reçu le Prix Sakharov du PE en 1996, à l'époque où il était encore en détention.

 
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