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Conferenza Partito radicale
Partito Radicale Centro Radicale - 8 aprile 1998
PE/Algérie/question et réponse du Conseil

HEURE DES QUESTIONS DE MARS II 1998

Question orale H-0359/98 d'Olivier Dupuis sur les résaux terroristes en Europe

19-03-98

Au cours de plusieurs rencontres officielles, des représentants du gouvernement algérien ont dénoncé la liberté d'action dont jouissent en Europe les réseaux terroristes liés au GIA et à l'AIS ainsi qu'à d'autres groupes armés. Notamment lors de sa visite au Parlement Européen, le ministre des Affaires étrangères algérien, Mr. Attaf, avait dénoncé le fait que, profitant d'un climat de "tolérance" dans différents pays de l'Union et, en particulier en Suède et au Royaume-Uni, des groupes de soutien aux terroristes étaient libres d'oeuvrer dans plusieurs capitales d'Europe et qu'ils avaient mis sur pied de véritables bases-arrière de soutien logistique, de propagande et de recrutement. Quelles sont les démarches que le Conseil a entamé ou entend entreprendre pour combattre de façon résolue les réseaux terroristes algériens agissant en Europe ? Et, plus généralement, quelles décisions le Conseil a-t-il prises ou va-t-il prendre pour collaborer pleinement avec les autorités algériennes dans leur lutte contre le t

errorisme et dans le processus de démocratisation en cours en Algérie?

Réponse à la question 35 (II-0359/98) de M. Olivier Dupuis

donnée par M. Anderson au nom du Conseil:

03-04-98

Comme l'honorable parlementaire ne l'ignore pas, l'Union européenne et l'Algérie sont convenues à Luxembourg, le 26 novembre 1997, &entretenir un dialogue permanent. Une troïka ministérielle a séjourné à Alger du 19 au 20 janvier 1998. Par ailleurs, le dialogue s'est poursuivi par l'intermédiaire des parlements nationaux et du Parlement européen lui-même, qui a organisé une visite couronnée de succès dans la capitale algérienne, du 8 au 12 février 1998. Nous sommes tous d'accord sur la nécessité de prolonger le dialogue.

Il doit être clair que les États membres de l'Union européenne dont jamais été et ne sont pas des sanctuaires pour les terroristes algériens. La lutte contre le terrorisme relève de la responsabilité des autorités nationales, non de celle du Conseil des ministres, mais je veux réaffirmer que, dans tous les Etats membres, des mesures sont prises, dès lors qu'il est possible de réunir les preuves exigées par la législation nationale. cet égard, je salue le courage et l'efficacité de la police belge, qui a récemment arrêté à Bruxelles, après un échange de coups de feu, huit personnes soupçonnées &appartenir aux Groupes islamiques armés. Cette opération, qui est loin d'être unique en son genre, confirme que les accusations selon lesquelles les capitales européennes abritent les terroristes ne sont pas fondées.

J'ai le plaisir d'annoncer qu'Interpol vient de tenir à Alger une conférence sur le terrorisme algérien et les moyens d'y faire pièce. Les États membres étaient fortement représentés à cette conférence et ont apporté une contribution déterminante au débat. L'Union européenne a affirmé à plusieurs reprises qu'elle souhaitait avoir avec les autorités algériennes un dialogue sans exclusive sur tous les sujets de préoccupation et toutes les propositions qui pourraient lui être soumis, dont la lutte contre le terrorisme et le "processus de démocratisation", pour citer l'honorable parlementaire. La présidence s'est également mise en quête de la meilleure façon de poursuivre un dialogue sur de tels sujets dans le contexte euroméditerranéen.

 
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