Agence Europe, 21 avril 1998
Tensions au Kosovo
Le vice-premier ministre serbe M. Seseli (ultranationaliste) a affirmé, selon l'agence Beta, qu'une guerre au Kosovo n'est pas exclue, et que "nous devons être prêts pour cette option", même si "nous devons aussi tout faire pour qu'on n'en arrive pas à. Les albanais du Kosovo savent ce qui es attend dans une guerre éventuelle .... ils n'ont aucune chance .... et ils peuvent tout perdre", a-t-il dit. A Genève, Afrim Gjonbalaj, du Parti Radical Transnational, a affirmé devant la Commission des droits de l'homme de l'Onu qu'il faut ouvrir immédiatement une enquête sur les récents massacres au Kosovo, juger les responsables sur la base du droit international pour crimes contre l'humanité et libérer les prisonniers politiques.