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Conferenza Partito radicale
Orofino Veronica - 22 aprile 1998
PEINE DE MORT :
L'AMERIQUE MONTREE DU DOIGT.

the New York Times / Elisabeth Olson

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Un rapport remis le 3 avril à la commission des droits de l'homme de l'ONU par l'avocat sénégalais Bacre Waly Ndiaye affirme qu'aux Etat Unis << la race, l'origine ethinique et le statut économique semblent etre des facteurs clés pour décider qui sera, et qui ne sera pas, condamné à mort >>.

Ndiaye est un expert indépendant nommé par la commission pour enqueter dans le monde entier sur les exécutions sans jugement, sommaires ou arbitraires. Il a séjourné aux Etats-Unis du 21 septembre au 8 octobre 1997. Il y a rencontré des responsables fédéraux et de différents Etats, dont l'Etat de New York, la Floride, le Texas et la la Californie, et visité des << couloirs de la mort >> où sont incarcérés les condamnés.

Dans ce rapport de 65 pages, Ndiaye indique qu'il a constaté << un important degré d'injustice et d'arbitraire >> dans l'application de la peine capitale. Il rejette l'argument selon lequel la peine de mort bénéficie aux Etat-Unis d'un large soutien meurtres collectif et les lynchages sont considérés comme un bon moyen de lutter contre la criminalité violente et sont souvent qualifiés de "justice populaire" Ils ne sont pas pour autant acceptables dans une société civilisée.>> Et il insiste pour que les Etats -Unis suspendent les exécutions au moins jusqu'à ce qu'ils soient surs que l'on rend des verdicts impartiaux.

Ndiaye précise que << l'influence de la discrimination racial sur les condamnations à mort est particulièrement sensible dans les Etats du Sud, tels que l'Alabama, la Floride, la Louisiane, le Mississippi, la Georgie et le Texas, surnommés la ceinture de la peine de mort >>.

Un certain nombre de personnalités, au niveau fédéral et dans les Etats, ont refusé de le recevoir. Dans une lettre au représentant des Etats-Unis à l'ONU, Bill Richardson, Jesse Helms, sénateur républicain de la Caroline du Nord et président de la commission des affaires étrangères du Sénat, a qualifié la mission Ndiaye de << mascarade onusienne >> et invité le département d'Etat à ne rien faire pour l'aider. Richardson, pour sa part, a déclaré qu' <>.

 
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