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Partito Radicale Centro Radicale - 18 maggio 1998
PE/Politique de défense commune: intervention d'Olivier Dupuis

13/05/1998 - session de mai - 1998 (STR) - Politique de défense commune 3-148 (Rapport Tindemans)

Dupuis (ARE) - Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, chers collègues, M. Tindemans ne devait pas nous démontrer qu'il était un visionnaire, il ne devait pas nous démontrer qu'il était obstiné. Je crois qu'il n'a pas voulu nous démontrer qu'il était un peu déçu, mais je crois que ses conclusions l'ont laissé entendre à qui voulait entendre. Le rapport qu'il nous présente aujourd'hui n'est certainement pas le rapport qu'il voulait; ce n'est certainement pas le rapport que je voulais et que mon groupe voulait; c'est un rapport qui a rencontré beaucoup de difficultés pour pouvoir arriver aujourd'hui en séance plénière, et je me permets de noter, de la part de mon charmant collègue britannique, M. Titley, un peu d'ironie dans son intervention.

En ce qui concerne le rapport entre l'UEO et l'Union européenne, la volonté de voir s'intégrer rapidement ces deux institutions était certes une volonté de M. Tindemans, et je crois aussi une volonté d'une majorité de collègues dans ce Parlement, certainement pas une volonté des collègues socialistes - ils l'ont démontré au cours de toutes les procédures d'amendements -, tout comme la volonté de disposer rapidement d'un corps européen de forces pour le rétablissement et le maintien de la paix était une volonté, j'en suis sûr, d'une majorité de collègues de ce Parlement, mais n'était pas une volonté des membres du groupe socialiste et des membres du groupe des Verts, qui l'ont démontré en rejetant des amendements déposés en ce sens. Je voudrais donc vraiment féliciter M. Tindemans d'avoir résisté autant qu'il a pu, et j'en appelle à lui, comme à tous les collègues pour tenter, en acceptant un certain nombre d'amendements qui figurent encore à ce rapport, de faire en sorte de le renforcer au dernier moment.

Je crois qu'il faut que nous soyons conscients que si les Britanniques ne sont pas aujourd'hui dans l'Union monétaire, c'est parce qu'ils ont espéré - je crois qu'ils se trompent - pouvoir y rentrer avec une livre sterling qui serait rehaussée par rapport à l'euro. Ce ne sera pas le cas. Ils n'ont aucun intérêt aujourd'hui à rentrer dans une Union européenne de défense et de sécurité parce qu'ils n'ont pas encore compris les avantages qu'ils pouvaient en tirer. Je crois cependant qu'une majorité d'Européens, une majorité de collègues l'ont compris depuis longtemps. Nous ne voulons pas revoir, dans les prochains mois - nous ne l'espérons pas, mais nous ne voulons pas le revoir si les choses se développaient de façon tragique - les Européens obligés de supporter, comme ils l'ont supporté pendant trois ans, une Europe impuissante, une Europe de la honte face à la Bosnie. Il faut que nous soyons dans les conditions, dans les mois qui viennent, de réagir et surtout d'empêcher que le dictateur toujours en place à

Belgrade puisse, après les tragédies de la Croatie et de la Bosnie qu'il a organisées, en organiser une troisième au Kosovo. Nous avons, avec le traité d'Amsterdam, avec les missions de Petersberg, l'obligation et pas seulement la faculté de nous doter rapidement de moyens d'intervenir pour des opérations de maintien et de rétablissement de la paix. Ce n'est pas un souhait, ce n'est pas une chose visionnaire, c'est une chose que nous devons faire tout de suite.

 
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