LE PARLEMENT RECLAME L'OUVERTURE DE NEGOCIATIONS INTERNATIONALES
18/05/1998 (Agence Europe)
En adoptant, dans le cadre de son débat d'urgence, une résolution commune à quatre groupes politiques (PPE, libéraux, Verts et Alliance radicale) sur le Tibet, le Parlement demande au Conseil et à la Commission de s'employer à obtenir la nomination d'un rapporteur spécial de l'Onu pour le Tibet, et aux Etats membres de s'employer à obtenir que la question du Tibet soit inscrite aussitôt que possible à l'ordre du jour de la prochaine Assemblée générale des Nations Unies. Le Parlement appuie l'invitation qui a été faite par 1.300 parlementaires du monde entier au Secrétaire Générale des Nations Unies de rencontrer le Dalaï Lama en guise de premier pas vers une action de médiation, sous l'égide de l'ONU, entre le gouvernement chinois et le gouvernement tibétain en exil. Le PE invite donc le gouvernement chinois à engager avec le Dalaï Lama des négociations politiques sur l'avenir du Tibet, et, en déplorant que le Conseil de l'Union européenne et la Commission n'aient donné aucune suite à l'invitation qu'il leur
avait faite de nommer un représentant de l'UE pour le Tibet, il leur demande de procéder sans plus tarder à cette nomination. Enfin, le PE, qui juge insuffisantes les démarches entreprises par l'Union pour obtenir la libération du Panchem Lama, invite le Conseil à lui faire rapport au plus tôt sur la récente visite de la Troïka, de l'UE au Tibet.