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Orofino Veronica - 18 giugno 1998
LA LABORIEUSE INVENTION
D'UNE JUSTICE INTERNATIONALE

le monde / Rémy Ourdan

CINQUANTE ANS après les procès de Nuremberg et de Tokyo, qui imposés par les vainqueurs, cloturaient la seconde guerre mondiale, une action expérimentale en matière de justice est menèe depuis la création du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY), en 1993,et du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), en 1994, A l'heure où le monde d'une Cour pénale internationale (CPI) universelle qui réprimerait le génocide et le crime contre l'l'humanité, le bilan des premiers tribunaux est controversé.

La première leçon de l'action de ces deux tribunaux internationaux concerne leur capacité à traduire en justice les accusés. En ex-Yougoslavie, les criminels de guerre bénéficient d'une certaine protection. Accusés, les chefs bosno-serbes Radovan Karadzic et Ratko Mladic, s'ils sont devenues des parias, restent impunis parce qu'ils ont le soutien partiel de Belgrade. Partenaires des Occidentaux dans l'aventure de Dayton, des hommes comme le président yougoslave Slobodan Milosevic ou le Croate Franjo Tudjman ne sont pas inquiétés, alors qu'ils furent les ordonnateurs de la << purification ethinique >> dans les provinces bosniaques. Sur le Rwanda, le résultat est opposé parce que l'issue du conflit est différente. Tandis que les ex -Yougoslaves ont du geler leurs positions et vivent une << ni guerre ni paix >>, les Hutus qui ont commis le génocide des Tutsis ont perdu la guerre. Ils sont soit pourchassés, soit protégés par des pays qui n'ont pas d'intéret à rester longtemps des refuges de criminels. Alors q

ue le tribunal de la Haye a emprisonné vingt-six <>, à l'exception de chefs bosno-croates, celui d'Arusha détient dans ses geoles, sur trente accusés, une majorité de >>premiers couteaux >>, dont le chef présumé du génocide, Théoneste Bagosora.

La question d'un bras armé des TPI, une police dotée de moyens de commando militaire, est à cet égard un faux débat; seule la détermination des Etats amènera en prison les suspects. L'OTAN, l'organisation militaire la plus puissante de la planète, a déployé en Bosnie des dizaines de milliers de soldats, et les ex-belligérants ont été désarmés.

 
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