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Partito Radicale Centro Radicale - 6 luglio 1998
UE/TIBET/visite de la Troïka

UN RAPPORT PUBLIE PAR LE FOREIGN OFFICE FAIT RESSORTIR LES CONTRAINTES IMPOSEES A LA TROKA DE L'UE LORS DE SA VISITE

Londres, 02/07/1998 (Agence Europe)

Le Foreign Office a rendu publiques les conclusions de la visite de la Troïka de l'Union européenne, au niveau des ambassadeurs, en mai dernier au Tibet, dans le cadre du dialogue sur les droits de l'homme. Selon ce compte-rendu, la délégation de l'UE indique que le programme -qui s'est terminé par une rencontre avec le président de la Région autonome du Tibet, Gyaincain Norbu- était "étroitement contrôlé", avec aucun accès libre aux moines, aux religieuses ou aux prisonniers, en dépit de requêtes répétées; mais elle estime avoir pu recueillir quelques informations utiles et nouer quelques contacts informels et non surveillés. La délégation dit avoir pu constater en particulier "un contrôle ferme" des autorités sur les activités religieuses des Tibétains, et signale que près de 4.000 religieux ont été renvoyés des monastères à la suite d'un programme de rééducation. Quant à l'éducation, le taux d'analphabétisme est de 52%, et la délégation dit n'avoir pas trouvé les preuves "d'une forte tradition d'enseignem

ent de la langue tibétaine" (le département tibétain de l'université n'avait pas inscrit des étudiants cette année sous prétexte de remises à jour du matériel d'enseignement). Les conditions sanitaires, par ailleurs, se sont considérablement améliorées, mais restent bien en retard par rapport au reste de la Chine; les Tibétains sont soumis à des politiques spéciales de planning familial, alors que les autorités démentent les rapports sur des avortements forcés. Les ambassadeurs disent aussi que, au cours de leur visite, le 4 mai, à la prison de Drapchi pour prisonniers politiques, ils n'ont pas eu accès aux prisonniers qu'ils voulaient rencontrer. Pas plus qu'ils n'ont pu se rendre compte, au moment de leur visite, que "des troubles importants" avaient lieu (voir plus loin le communiqué du gouvernement tibétain en exil).

L'organisation Human Rights Watch qualifie pour sa part "d'initiative utile" cette visite et la publication du rapport, tout en soulignant les contraintes imposées aux membres de la délégation.

Un communiqué du 30 juin du gouvernement tibétain en exil basé à Dharamsala, en Inde, affirme qu'au moins sept Tibétains ont été tués et 60 autres blessés dans la prison de Drapchi, suite à des manifestations des détenus, le 1er mai et le 4 mai pour l'indépendance du Tibet. A la suite de ces deux manifestations, de sévères restrictions ont été imposées et tous les 520 prisonniers politiques ont été interrogés séparément et menacés de mort s'ils parlaient de ces événements à des gens extérieurs à la prison, précise le communiqué.

 
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