16/07/1998
session de juillet - 1998
Situation en Birmanie - Intervention d'Oliver Dupuis
Dupuis (ARE) - Madame le Président, tout d'abord je voudrais à nouveau signaler l'absence d'un collègue qui nous est particulièrement cher, M. Avgerinos, qui est chargé, comme nous le savons tous, de réfléchir à la réforme des urgences. Comme nous ne l'avons pas vu au cours de ces derniers mois, il me semblait important de faire remarquer qu'il n'était pas là aujourd'hui non plus. Peut-être trouve-t-il plus intéressant de recueilllir les conseils des uns et des autres dans les couloirs du Parlement, ce qui expliquerait d'ailleurs les premières propositions qu'il nous a faites.
Sur la Birmanie, je pense qu'il n'y a pas grand chose à ajouter à ce que M. Bertens et Mme Maij-Weggen ont dit: l'Union européenne ne doit pas rester en retrait par rapport aux États-Unis. Des pressions se sont déjà exercées; elles n'ont pas eu les résultats que nous pouvions en attendre. La suppression des tarifs préférentiels n'a amené aucun changement de la part des autorités birmanes. Je pense qu'il faut aller au-delà et opter résolument pour le boycott. Comme les Américains, pour une fois, ont une position très précise en la matière, l'Union européenne pourrait utilement s'associer aux États-Unis et essayer de mettre un point final à ce régime absurde.