Radicali.it - sito ufficiale di Radicali Italiani
Notizie Radicali, il giornale telematico di Radicali Italiani
cerca [dal 1999]


i testi dal 1955 al 1998

  RSS
mer 30 lug. 2025
[ cerca in archivio ] ARCHIVIO STORICO RADICALE
Conferenza Partito radicale
Partito Radicale Centro Radicale - 9 ottobre 1998
PE/DROGUE

LE PARLEMENT A ADOPTÉ UNE APPROCHE ÉQUILIBRÉE ENTRE LA POLITIQUE RÉPRESSIVE VISANT L'OBJECTIF D'UNE "SOCIÉTÉ SANS DROGUE" ET LA POLITIQUE DE PRÉVENTION ET D'ACCOMPAGNEMENT DES TOXICOMANES

Strasbourg, 08/10/1998 (Agence Europe)

En adoptant le rapport de la socialiste néerlandais Hedy d'Ancona sur la coopération européenne dans le cadre de la session extraordinaire de l'Assemblée générale des Nations unies (SEAGNU) sur les drogues, le Parlement invite le Conseil à accorder une haute priorité à la question politique des nouvelles drogues de synthèse et à faire face à la menace que la criminalité organisée représente dans le domaine du trafic de drogue. Le Conseil est aussi invité à axer prioritairement la politique européenne des drogues, tant au plan national qu'international, sur le renforcement et l'amélioration effective de la coopération entre États membres,-régions et villes. Pour le Parlement, les politiques en matière de drogues doivent se fonder sur l'idée fondamentale que la consommation de drogues résulte non seulement de choix individuels, mais aussi de conditions sociales qui marginalisent certains groupes de la société. Tout en apportant son appui à une conception idéali@e d'une société sans drogue, il souligne les ef

fets positifs d'une attitude pragmatique. Il met l'accent sur les aspects sociaux et préconise une coopération élargie et des échanges d'expériences et d'informations, au niveau national, régional et urbain, notamment sur les questions sociales et de santé.

Lors du débat, Mme Hedy d'Ancona a rappelé que la plénière avait renvoyé son rapport en commission, le 15 janvier 1998, dans le but de concilier les points de vue divergents. Elle a estimé que ce deuxième rapport présente un équilibre entre les deux approches : celle qui vise à mettre en place, au moyen d'instruments répressifs, une société sans drogue et celle qui apporte une réponse axée sur la prévention et l'accompagnement médical et social des toxicomanes. Elle a plaidé pour une coopération élargie et des échanges d'expériences aux niveaux national, régional et urbain. Le débat a montré que l'approche de compromis ne satisfaisait pas tout le monde et que quant au fond chacun gardait sa position. Le travailliste suédois Jan Andersson a principalement insisté sur l'importance du travail préventif pour faire en sorte que les jeunes ne deviennent jamais des consommateurs de drogues. Le conservateur britannique Jack Stewart-Clark a demandé que l'on accorde plus d'importance à la prévention ainsi qu'à l'ai

de destinée à permettre aux toxicomanes de reprendre une vie normale. Tout en insistant sur la nécessité de privilégier la prévention, le libéral néerlandais Jan Wiebenga a dit que la situation n'est pas encore mûre pour une meilleure coordination de la lutte contre la drogue. Niall Andrews (UPE, irlandais) a réclamé une stratégie internationale de lutte plus efficace. La communiste française Aline Pailler a dénoncé une libre circulation des marchandises et des capitaux qui constitue, à ses yeux, une aubaine pour les trafiquants. Elle estime aussi que la politique du "tout répressif" a montré son inefficacité et qu'il faut réfléchir à de nouveaux moyens d'action. Déplorant que la règle du consensus ait une nouvelle fois sévi, lors de l'adoption de ce rapport, Mme Pailler a comparé ce texte à un rapport qui aurait affirmé que "la lutte contre la bêtise vise à établir une société sans imbéciles". Le vert néerlandais Joost Lagendrijk a plaidé pour la recherche et la mise en oeuvre de solutions au plan loc

al. Jugeant inacceptable de déclarer que l'objectif vise à créer une société sans drogue, le radical italien Olivier Dupuis a déploré que le rapport ne s'attaque pas au fond du problème, constitué par un commerce gigantesque qui représente environ 8% du PIB mondial. Après avoir dénoncé toutes formes de légalisation, Johannes Blokland (I-EDN, néerlandais) a affirmé que fournir de la méthadone ne constitue pas une solution. Le Commissaire Anita Gradin a insisté sur la nécessité de travailler à l'établissement d'une politique commune de lutte contre la drogue. Elle a souligné que les mesures préventives, s'accompagnant de mesures sociales, ont des effets très positifs.

 
Argomenti correlati:
stampa questo documento invia questa pagina per mail