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Conferenza Partito radicale
De Perlinghi Alexandre - 17 novembre 1998
revue presse belge

Henri SONET

Bonjour,

Redescendons sur terre avec la Meuse et la Lanterne, la Nouvelle Gazette et la Dernière dans les

premières pages desquelles vous trouverez des articles consacrés à la violence dans les écoles, et aux

funérailles du petit David assassiné à Liège relatées aussi par le Soir et le Matin. Tous ces journaux

et la presse flamande relatent l'avant dernière audience du procès Agusta. On est à l'heure des

répliques aux répliques selon la Libre Belgique. Vers l'Avenir parle des mots de la fin. Dans le

Matin, Jean Pierre De Starck estime que l'accusation chancelle et que les trois inculpés déjà

condamnés dans l'affaire INUSOP pourraient être acquittés.

Il faudrait changer le droit pour l'éviter. Paul Geudens de Gazet Van Antwerpen consacre son

éditorial en faisant remarquer que chaque nouvelle audience du procès a rendu évident que l'affaire

n'était pas au point, que l'enquête n'était pas complète et que ce sera sans doute un argument

qu'emploieront certains pour aller auprès de la cour européenne des droits de l'homme. Pour de

Standaard, qui consacre de longues considérations de trois de ces journalistes, le procès Agusta se

termine sur une note philosophique.

Le Laatste Nieuws met en première page une affaire judiciaire frappée de prescription, par négligence

on a perdu cinq ans à ne rien faire. Le dossier de la bande Securitas. Le ministre de la justice Tony

Van Parys va prendre des sanctions contre les magistrats fautifs dont Christine Dekkers qui depuis a

fait carrière, après avoir été chef de cabinet de Stefaan Declerck, elle a été nommée procureur

générale à Anvers. Ludwig Verduyn consacre son éditorial du Morgen à cette affaire en soulignant lui

aussi la responsabilité de Christine Dekkers. Ce ne sont plus des considérations philosophiques mais

des décisions qu'on attend dans la lutte des partis démocratiques contre le Vlaams Blok.

Le Matin annonce les 48 heures de vérité, 48 heures pour frapper le Blok les députés ont deux jours

pour déclarer la guerre financière au parti extrémiste en le privant d'argent public, un parti dont le

programme est sans équivoque, estime Magaly Uytterhaeghe, un parti nazi déclare l'écrivain Hugo

Gijsels à David Copi. D'où vient la peste brune se demande Vers l'Avenir et la Wallonie en est-elle

préservée? Pour Olivier Deleuze d'Ecolo, l'un des auteurs de la proposition de loi visant à supprimer

la dotation des partis racistes, dont une commission discute aujourd'hui, il faut mener la lutte contre

le Vlaams Blok au finish. Pour le Soir, où Luc Delfosse explique pourquoi le Blok n'aurait jamais du

tenir congrès au palais des congrès à Bruxelles, PS et SP sont unis dans la lutte finale contre les

extrémistes, mais le CVP veut à nouveau soumettre au conseil d'état la proposition de loi privant de

dotation les partis racistes.

Le Financieel Economische Tijd explique plus nettement encore que le CVP est critique envers la

stratégie anti Vlaams Blok mise au point par les socialistes, tandis qu'un controverse grandit entre le

SP et le secrétaire d'état Réginald Moreels au sein du gouvernement. De Standaard écrit que le

remède contre le Blok est difficile à trouver, il annonce avec le Nieuwsblad que le SP va présenter de

grosses pointures aux élections communales à Anvers en l'an 2000.

Het Volk consacre son éditorial signé Paul Janssens à la volonté de punir financièrement le Blok et

juge que c'est une mauvaise solution car elle fait passer le Blok pour un parti martyr aux yeux de

l'opinion, avec de tels ennemis, le Blok ne doit pas se faire de grands soucis pour son avenir. C'est ce

que dit aussi Pascal De Roubaix en tribune libre du courrier de la bourse et de la Banque. Pour

répondre à la haine, rien ne sert de crier et d'interdire, il faut au contraire faire preuve de courage et

remettre la vertu au service du bien commun et donc de la démocratie. Il y avait beaucoup de

membres du Vlaams Blok parmi les 2.000 flamands réunis à Anvers à l'appel de 250 personnalités,

membres du Vlaams Blok, de la Volksunie, de la droite du CVP, mais aussi Manu Ruys et Christine

Dekkers, réclamant la création d'un état flamand indépendant.

Pour Francis Van De Woestyne de la Libre Belgique, le mouvement flamand s'enfonce dans

l'irrationnalité. Et son discours est dangereux parce qu'il flatte l'égoïsme, le nationalisme, le repli, la

peur des autres, crédibilisant ainsi l'ensemble du programme du Vlaams Blok. Luc Vanderkelen,

l'éditorialiste du Laatste Nieuws reprend l'expression du Standaard selon laquelle Mathias Storme

serait le nouveau Moïse des flamands en quête de la terre promise de l'indépendance, en relevant

comme le Soir quelques présences étonnantes comme celle du philosophe Ludo Albicht étiqueté

Ecolo.

 
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