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Partito Radicale Centro Radicale - 11 maggio 1999
UE/DEFENSE

Le Sommet de cologne de l'UE relancera l'idendité européenne de défense et l'intégration de l'UEO dans l'Union européenne, a annoncé M. Scharping

10/05/1999 (Agence Europe)

Le Conseil européen des 3 et 4 juin à Cologne devrait être le "signal du départ" d'un développement "très concret" de l'Union européenne vers l'affirmation de l'identité européenne de sécurité et de défense: c'est ce qu'a dit le ministre allemand de la Défense Rudolf Scharping à la presse après une réunion informelle qui s'était déroulée avant la session formelle du Conseil de l'UEO, réunissant les ministres de la défense de 21 pays; les dix membres à part entière de l'Union de l'Europe occidentale (qui appartiennent à la fois à l'UEO et à l'UE), les cinq observateurs (quatre pays neutres de l'UE et le Danemark, qui appartient à l'Otan mais a obtenu depuis Maastricht un "opt out" pour ce qui concerne la dimension de sécurité et de défense de l'UE) et les six membres associés (membres de l'Otan mais pas de l'UE: Turquie, Norvège, Islande, et maintenant aussi Hongrie, République tchèque et Pologne). Suite à la reconnaissance de l'Identité européenne de sécurité et de défense par le sommet de l'Otan à Washingto

n (voir EUROPE des 26/27 avril, p.7) et après l'entrée en vigueur du Traité d'Amsterdam, "toutes les prémisses contractuelles" pour une capacité de l'UE d'agir dans ce domaine sont réunies, a dit M. Scharping, tout en répétant que l'Otan demeure l'instrument central pour la sécurité "en Europe et pour l'Europe". Maintenant, a-t-il estimé, le défi consiste à placer la politique de sécurité "sous le toit de l'UE", comme partenaires égaux des Etats-Unis. La discussion à ce sujet "jouera un rôle" au sommet de Cologne, et portera à la fois sur le transfert des instances militaires et politiques de l'UEO dans l'UE et sur le renforcement de la coopération entre l'UE et l'Otan, a indiqué M. Scharping, en ajoutant qu'aucun des 28 pays de l'UEO n'est exclu de ce processus, y compris ceux qui ont demandé d'adhérer à l'UE et à l'Otan.

Le "signal de départ" de Cologne devra permettre de "mettre en route" l'objectif de l'intégration de la politique de sécurité et de défense dans l'Union européenne, afin d'arriver à des "résultats concrets" d'ici la fin de l'an 2000, a affirmé M. Scharping. Tout en reconnaissant qu'il s'agit d'un objectif très ambitieux, il a estimé qu'il est réalisable. A la question de savoir à quel moment l'UEO se fondra dans l'UE, il a dit que tout dépendra des développements dans les prochains dix-huit mois (la fusion de l'UEO dans l'UE pourrait être décidée à l'issue de la révision "institutionnelle" du Traité d'Amsterdam qui devrait s'achever sous présidence française vers la fin de l'année prochaine et deviendrait effective après les ratifications parlementaires). Entre-temps, selon M. Scharping, l'UEO pourra continuer à être un "bon pont" aussi bien pour les pays neutres de l'UE que pour les pays membres de l'Otan qui veulent devenir membres de l'Union européenne".Nous aurons besoin de ce rôle "pendant un certain te

mps", a-t-il estimé.

Concrètement, a précisé par ailleurs M. Scharping, l'évolution attendue signifie qu'il faudra: a) développer la capacité de l'UE d'assumer les tâches dites du Petersberg, comme le prévoit le Traité d'Amsterdam; b) identifier les "déficits" existant en matière de sécurité et de défense et les éliminer rapidement (M. Scharping a cité le transport aérien stratégique, la surveillance aérienne, l'interopérabilité, les systèmes d'information); c) développer une coopération plus efficace en matière d'armements (nous avons fait beaucoup de progrès en novembre dernier à Rome, mais il reste encore beaucoup à faire, a dit le ministre. L'Europe, a-t-il noté, est à la veille de décisions importantes peut-être encore cette année, concernant par exemple un avion de transport militaire. Quant à l'Agence européenne de l'armement dont la création a été décidée depuis un moment, M. Scharping a rappelé que "les éléments clés" sont déjà là, à savoir le Groupe de l'armement de l'Europe Occidentale (avec lequel Autriche, Finlande

et Suède ont décidé de coopérer) et l'OCCAR (formée à l'initiative de France, Royaume-Uni, Allemagne, Italie). Nous avons déjà "un noyau politique", a affirmé M. Scharping. A la question de savoir si des "structures" sont déjà envisagées pour développer concrètement l'affirmation de cette Identité européenne de sécurité et de défense, M. Scharping a dit qu'on avait discuté la possibilité de tenir des réunions entre ministres de la Défense de l'UE (la première avait eu lieu à Vienne au début de novembre 1998) ou des réunions régulières des chefs d'état-major, afin de parvenir à l'efficacité "à laquelle nous a habitués l'Otan".

La rencontre informelle a été suivie par la session du Conseil de l'UEO, et le président de ce Conseil (ainsi que de celui de l'UEO, et Joschka Fischer a affirmé que "les temps sont mûrs" pour parvenir à des résultats "substantiels"; c'est "notre objectif pour le Conseil européen de Cologne". Et il a indiqué que la Présidence allemande présentera un rapport sur les moyens de permettre à l'UE de préparer des décisions sur les opérations du Peterberg, de prendre de telles décisions, de leur donner une "légitimité démocratique et, enfin, de les conduire".

 
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