HEURE DES QUESTIONS A LA COMMISSION
Auteur : Marco Pannella
Sujet : Situation en Tunisie
Déposée le 22 juillet 1999
Comme le démontrent notamment la condamnation de l'avocate tunisienne Radhia Nassraoui à six mois de prison avec sursis, l'arrestation de M. Abderraouf Chammari, frère de l'opposant M. Khemaïs Chammari, les détentions de nombreux militants politiques et des droits de l'homme, à commencer par M. Khemaïs Ksila, la situation politique en Tunisie non seulement ne s'améliore pas, contrairement à ce que la situation économique pourrait laisser escompter, mais continue au contraire à se dégrader. Par ailleurs un nombre croissant d'analystes économiques dénoncent la dérive mafieuse de l'économie tunisienne, en particulier en matière de privatisation. Quelles initiatives concrètes la Commission a-t-elle prises, en particulier dans le cadre de l'Accord d'Association qui lie désormais l'Union et la Tunisie, afin de créer les conditions pour que la Tunisie s'engage finalement sur la voie de l'établissement de la démocratie et de l'Etat de droit ? Quelles initiatives la Commission a-t-elle prises pour que cessent les per
sécutions à l'encontre de Mme Radhia Nassraoui, de M. Abderraouf Chammari, de M. Ksila et des nombreuses autres victimes de persécutions judiciaires et policières ?