Lundi, 13 décembre 1999
DEBAT SUR LE RAPPORT ANNUEL DE LA COUR DES COMPTES - INTERVENTION DE GIANFRANCO DELL'ALBA
Dell'Alba (TDI). - Monsieur le Président, Monsieur le Président de la Cour des comptes, décidément votre présentation n'est pas née sous une bonne étoile. On vous a coupé la parole le mois dernier, et là on vous coupe la lumière. J'espère qu'on pourra terminer en y voyant quelque chose ici. D'ailleurs, il ne faut pas trop vous préoccuper, parce que nous venons d'adopter une demande d'urgence vu qu'il paraît que le président de la Cour des comptes du Nicaragua a été mis en prison. Vous voyez, nous, on vous a uniquement empêché de participer à une séance. Je le regrette autant que le collègue Staes. J'espère que la lumière viendra tant sur les comptes européens que dans cet hémicycle. Au-delà du jeu de mots, je voudrais vous féliciter pour votre rapport, toujours important pour l'Union européenne. Vous mesurez à quel point ce rapport, vos observations, ont été importants pour l'Union européenne dans la crise qui l'a secouée l'année dernière. Je pense qu'il faut aller de l'avant.
(La lumière revient)
Ah, voilà, vous voyez, je ne suis pas pour rien dans cette affaire: lux fiat. Monsieur le Président, je voulais vous dire combien votre rôle est important et combien le message a été reçu, j'imagine, au sein des institutions proprement communautaires, c'est-à-dire la Commission et le Parlement. Il a peut-être été moins bien reçu par les États membres qui continuent à être les grands agents des manques et des fraudes au budget de l'Union, par le fait même qu'ils gèrent la plupart des fonds. Le voeu que je formule, ce se-rait que l'année prochaine, qui est une année-clé - 1999 a été l'année de la conclusion d'un certain nombre de programmes des Fonds structurels - votre action se porte davantage sur les États membres, pour bien faire passer dans l'opinion publique le fait que la gestion des fonds communautaires est importante, nous tient à coeur et concerne également, je ne dirai pas avant tout, mais également nos administrations, nos États membres. Donc, l'année prochaine, un effort encore plus important, à m
on avis, pourrait être fait sur ce chapitre, en coopération plus étroite avec les cours des comptes nationales.
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